04. Devon Thorn

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— Wow... Devon tu ne nous fais pas les présentations ? Demanda l'homme qui venait de rentrer.

— Monte tout de suite, menaça ce Devon les dents serrés en ignorant son sosie.

— Bon mademoiselle je me présente moi c'est Da-

— JE T'AI DIT DE MONTER PUTAIN ! Cria le brun furieux avant de se mettre à descendre avec hâte le reste des escaliers.

Je reculai avec hâte et me mis à courir vers la porte principale.

Il rêvait s'il pensait que j'allais rester dans une maison avec deux inconnus et dont l'un d'entre eux était sûrement mon violeur.

Mais avant même que je n'eus atteint la sortie, deux gros bras puissants entourèrent ma taille et l'instant d'après je fus projetée sur un canapé.

Devon se trouvait devant moi avec une respiration irrégulière.

Je jetai un coup d'œil au fameux Damien pour l'implorer du regard de m'aider.

Il semblait plus gentil lui.

— Devon..., commença Damien.

Celui auquel mon père m'avait vendu me prit la main de force et me ramena dans la chambre sans calculer Damien.

— Tu ne bouges pas et ne fais pas de bruit sinon tu vas voir.

Il me laissa et referma la porte à clé et redescendis en bas.

Je restais là et essayais d'écouter les bruits en bas sans pour autant entendre leur discussion. Le temps passait et Devon n'était toujours pas revenu dans la chambre pour mon plus grand bonheur.

L'autre homme "Damien" était parti depuis un temps, j'avais vu passer sa voiture dans l'allée.

Je faisais passer le temps tel que je le pouvais en essayant de penser à un plan pour échapper à ce taré.

La maison était calme, l'autre furieux ne faisait plus de bruit et j'espérai au fond de moi qu'il était parti ou bien qu'il s'était cassé quelque chose.

Mais mon espoir partit en vain quand je le vis apparaitre devant la porte.

— Prépare toi, on part dans trente minutes, dit-il blasé.

Je me levai rapidement, prise par surprise mais avant que je n'aie le temps de demander quelque chose, il repartit en prenant soin de fermer.

— Mais on va où ? Criai-je à son intention mais je n'obtins pas de réponse.

Je restai là en plan en plein milieu de la chambre. Comment voulait-il que je me prépare s'il ne me disait pas où on allait.

Je me dirigeai vers mon sac qu'il avait sûrement ramené la nuit et pris un pull bleu ainsi qu'un pantalon noir avec une serviette.

Soudain, je me rappelais de quelque chose.

Mais pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt !

Je fouillais mon sac et enlevais tous mes vêtements sous le feu de l'impatience.

J'étalai tout son contenu sur le lit et fouillais toutes les poches mais rien. Pas de traces de mon téléphone.

C'est pas possible.

Je savais que je l'avais rangé là la veille. Il aurait dû être là normalement. À moins que...

Ce connard.

C'était le seul qui avait pu toucher mon sac. Il n'y avait que lui dans la maison. Il avait dû le  prendre quand je dormais et qu'il m'a déplacé du salon à ici.

MOONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant