Bonus 2 : mariage & idée

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— Non.

— Si.

— Non.

— Si.

— Bon, Max, s'impatienta Charles. Tu veux bien arrêter deux secondes de faire ton rabat-joie ?

— Arrête de parler français.

— Ça fait deux ans qu'on est ensemble, ma rose. Tu parles bien français avec ma mère.

— Mais c'est différent ! On est invités au mariage de ton frère, je vais rencontrer toute ta famille et je vais devoir parler français toute la journée.

Charles leva les yeux au ciel, soupirant.

— Donc, je récapitule. Tu fais ton gamin en refusant de te préparer pour le mariage de mon frère alors que, quand je t'ai laissé le choix, tu m'as dit que ce serait avec plaisir.

— J'aime pas le français.

— Conneries. Tu dis toujours que je suis très sexy quand je parle français.

— Parce que tu l'es, mon étoile.

— T'es bien mignon, mais ça ne me fera pas oublier ton caractère de gamin.

— Mais Charlie... soupira Max. J'ai peur de rencontrer tout le reste de ta famille. J'ai peur de ne pas être à la hauteur.

Charles esquissa un bref sourire.

— Ils vont t'adorer, toi et ton sale caractère. Je te taquine, Maxy. Tu es parfait comme tu es et tant que tu ne renverses pas le champagne il n'y a pas de raison que ça se passe mal.

— Ils aiment beaucoup le champagne ?

— Plutôt, oui. D'ailleurs, qui boit et qui conduit ?

Max sourit.

— Ça ne me dérange pas, dit-il dans un français marqué par un accent relativement léger.

— J'adore t'entendre parler français.

— Par contre, toi, tu écorches le néerlandais.

— C'était gratuit.

— L'amour que je te porte l'est aussi, et tu ne t'en plains pas.

— C'est plus agréable, disons.

— Charles, Max, vous êtes prêts ?

Arthur entra dans la pièce, contemplant les deux amoureux du regard d'un air désespéré.

— Il faut être prêt dans une heure. Maman a fini de coiffer la mariée et veut te coiffer, Charlot.

— Ils ont quoi mes cheveux ?

Arthur haussa les épaules.

— Je n'y ai pas échappé, tu n'y échapperas pas non plus. Max, ajouta-t-il en se tournant vers le Néerlandais, Lorenzo m'a demandé de t'appeler. Il veut te parler.

— Me parler de quoi ? paniqua le pilote RedBull.

— Je sais pas, tu lui demanderas. Charles, grouille, maman va s'énerver.

La peur se peignit sur les traits du cadet de la fratrie Leclerc et le pilote Ferrari se dépêcha de rejoindre sa mère. Arthur jeta un coup d'œil à Max.

— Je crois qu'il veut te parler de notre frère.

— D'accord, merci. Je vais aller le voir alors.

— Ne fais pas attendre l'homme du jour, confirma Arthur en tournant les talons et s'éloignant.

Regard - LestappenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant