Chapitre 4 - Insomnie Réciproque

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Aaron

Je me levais avec une douleur intense à la tête. Hier, j'ai passé la journée avec ma colocataire. Elle me soûlais jusqu'à ce qu'elle fasse une crise. Je ne pouvais pas faire semblant de l'ignorer car je ne connais que trop bien cela et en plus, elle semblait affectée par l'information qui à coupé la chaîne.

J'ai commander des sushi car madame en voulais et quand elle est partie se coucher, j'ai décidé de boire, pas que de l'eau, et un peu trop d'où mon mal de crâne.

Je passait dans le couloir et je vis de la lumière lorsque je passait devant sa chambre. Je toquai et entrai.

Elle lisait un livre, si vous vous dites que c'est logique de lire un livre et qu'il n'y a pas besoin de préciser quoi et bien sachez qu'on peut lire le journal ou quelque sur son téléphone merci !, avec beaucoup de pages. Je n'eus pas le temps de lire le titre qu'elle se détacha de ce dernier et me regarda en haussant un sourcil.

-Qu'est-ce-que tu veux ?, me questionna-t-elle.

-Tu lis quoi ?

-Tu ne répond pas à ma question.

-Bah toi non plus du coup.

-Je l'ai posé en premier.

Elle me soûle, pourquoi ne répond-elle juste pas directement à ma question. Je la fixais déterminé à gagner ce «combat». Elle fini par me répondre :

-Je lisais pour la 40 ème fois Le Pri...

-Ok je m'en fou.

Je partais de sa chambre avec un grand sourire sur les lèvres et descendait vers la terrasse. Et voilà une journée bien commencée. Je décidais donc d'appeler un de mes potes.

*

Lorsqu'elle arriva vers moi, je vis du dégoût sur son visage et ses sourcils froncés. Je rigolais bien fort pour encore plus la vexé.

-T'as vraiment cru que j'allais m'intéresser à toi ou ce que tu aimes, tu te voile la face, me moquais-je.

-Oh excusez moi monsieur Aaron 25 ans qui n'assume pas d'être un gros forceur, et d'ailleurs j'espère vraiment que la personne que tu as au téléphone se marre bien en m'entendant. Elle me fit un clin d'œil et se retourna pour quitter la terrasse.

On était dimanche, demain il y avait cours et pourtant les travaux à faire n'était absolument pas commencés. J'allumais mon téléphone pour me rendre compte de l'heure et il était 17h. Les gars devait arriver vers 18h et j'avais une tonne de travail à faire pour le lendemain. Rah la procrastination. Je commençait donc ce que je pus.

*

Une fois les gars repartis, vers minuit bien sûr, c'était parti pour une longue nuit avec comme compagnie l'insomnie, mes plus profondes pensés noires et le passé. Une fois de plus, mon téléphone annonçait une heure différente à chaque fois que je tournais ma tête, et ce trois fois. Cette nuit je réussit à m'endormir. Un peu.

Des bruits me tirèrent de mon sommeil. Il venaient de sa chambre. J'accourus donc jusqu'à sa porte entrouverte et décidais d'entrer. Elle dormait mais bougeait beaucoup comme si elle cauchemardait. Je m'avançait et la secouait. Elle se réveilla en sursaut et me scruta dans un regard paniqué. Elle tremblais. Beaucoup.

-Ça va aller, la rassurai-je en lui caressant la main.

Elle reprit conscience de son corps mais n'enlevais pas sa main de sous la mienne. Elle planta son regard dans le mien quelques instants. Puis de sa faible voix, elle sortit :

-Ce n'est pas possible ! Je te fascine tant que ça ?

Je rigolais un peu à ses mots mais je me demandais de quoi elle rêvait. Je retirais ma main rapidement et m'en allais pour retrouver mon lit en lui souhaitant bonne nuit nonchalamment.

Je me rendormi plutôt vite.

*

Laya

Mon réveil sonna me coupant dans mes réflexions car je n'avait pas réussi à me rendormir trop occupée à me demander pourquoi il était venu me voir pour me rassurer alors qu'il ne m'apprécie pas vraiment et il était même un peu méchant avec moi d'habitude.

Sans frapper Alex et Ayla, mes deux meilleurs amis entrèrent en trombe dans ma chambre. Chacun me pris un pied et ils me tirèrent de mon lit. En même temps, je poussais un cri de stupeur, un autre de douleur puis un dernier de rage en leur jetant tous les objets que je pus trouver à distance de bras. Et devinez quoi ? Les deux guignols sont morts de rire face à moi. Il quittait enfin ma chambre et je pus enfin m'habiller.

En bas, ma meilleure amie, pour se faire pardonner, m'as offert un plat de pancakes tout chaud et je ne pus que lui pardonner en dévorant mon assiette.

Et me revoilà pour une longue journée, longue semaine de cours. Mais une chose me restait en tête. Pourquoi mon frère aurait pus-t-il assassiner une jeune femme ?  Même si je pensais connaître une part de la vérité, mon esprit avait un doute.

A Double TranchantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant