A Double Tranchant

Chapitre 6 - La malade

- Hmm

-Réveilles toi il est 14h30 là !

Je pouvais reconnaître la voix du type avec qui je cohabitait. J'avais froid et je pouvais sentir des gouttes de sueur perler sur mon front. Ma tête était comme un clou sur lequel on écrase un marteau et des courbatures me faisait souffrir de la même façon dans tout mon corps.
Ne me voyant pas répondre, il me sermonna avec agacement.

-Lève toi merde. Tu sais que c'est pas bon de rester trop longtemps couché ?

-Hmm laisse moi, fini-je par répondre avec une voix cassée à cause de ma gorge qui s'apparentait à un barbecue mais dans la partie du feu.

Il me prit le bras et lorsqu'il me leva, mon corps s'écroula d'impuissance. Il me reposa sur mon lit assise et passait sa main sur mon front.

-Fait chier ! T'étais vraiment obligée d'être malade genre maintenant ?

-Tu crois que je décide ? Mais MDR moi je préfère aller bien hein.

-Nan mais je croyais que tu voulais vraiment être malade, répondit-il sarcastiquement.

Je lui fis un doigt d'honneur et m'allongea sur mon lit en m'étalant bien jusqu'au moment où il me porta comme une princesse pour m'emmener au canapé.

-Rah je suis trop une princesse moi dinguerie.

-Rêve toujours !

-Believe croire en ses rêve et c'est toi qui me porte comme tel.

Je m'étouffais en toussant ce qui le fit exploser de rire.

-Quoi ?

-Même ton corps est septique !

Il me posa dans le canapé et je m'endormis plutôt vite sous le regard amusé du c...On va rester polie un peu, du mec qui vit avec moi, c'est mieux !

*

Quand je me réveillais, je me trouvais toujours sur le canapé et mon coloc endormi non très loin de moi. Je pris mon téléphone et alla sur les réseaux, comme d'hab quoi. Je tombais sur un édit de Attal x Bardella avec le son à fond de la chanson de Vitaa « A fleur de toi », ce qui me surprit, et je me mis à exploser de rire.

D'un coup Aaron se réveilla et me fusilla du regard avant de me demander ce que je regardais. Je tournais mon téléphone et ne comprenant pas mon hilarité face à cet édit, il se renfrogna et pris à son tour son téléphone.

*

Quand j'arrêtais, je regardais l'heure et je vis que deux heure était passé !!! Je tournais la tête vers mon coloc et vis la même expression sur son visage. Nous nous mettions à rire.

Des coups à la porte nous coupa dans notre délire complet. Les gars étaient venus à la demande de monsieur. Et comme il est malpoli de venir les mains vide chez les gens, Chad portait un plat contenant de la nourriture pour au moins 10 personne. Parfait !

Voyant que j'observais avec un peu trop d'insistance son plat, il me le détailla. Pâtes au pesto et parmesan. La tuerie ! Miam !

-Il a insisté pour emmener un truc vu qu'on est invité, râla le rouquin. J'avoue que j'ai oublié son prénom.

-Bah oui ! Nan mais venir les mains vide et quoi encore ? C'est mal poli !, le sermona Chad.

Mon coloc dévisageait ce dernier en arquant un sourcil. Je ne pu m'empêcher de le défendre :

-Là dessus je suis entièrement d'accord avec lui !

-Lui laiche pas les bottes. Tu dis ça parce qu'il a ramené de la bouffe.

-Nan mais c'est fou ! Mais votre famille ne vous a jamais appris qu'il fallait amener ne serait-ce qu'une infime chose ?

-Bah non.

-La chance ! Moi si je n'emmenais rien, j'étais sûre que la claquette serait pour moi.

-Laya j'ai une question, commença le cuisto, Tu es de quel origine ? Enfin tu viens d'où ?

-Oh la ! Eu... Je suis Franco-espagnole et d'autres origines total aléatoires mais bref.

-Je me disais bien aussi. Personne n'a cette mentalité ici.

Nous entamâmes de manger et discutâmes jusqu'à pas d'heure. Et non c'est faux mon mal-être fut de retour ainsi que mon mal de crâne donc dodo à 23h.

*

Mon téléphone sonna, Ayla tenta de m'appeler et je vis qu'il n'était que 1h du matin et que je n'avais pas dormi jusque là. Je décrochais et elle me dit juste de venir ce soir au « QG » puis raccrocha. Rah mes amis en carton me demande même pas comment je vais !

Je m'habillais et descendais jusqu'au salon où les gars rigolaient toujours. Ils me détaillaient.

-T'es pas censé être malade ?, me questionna mon coloc.

-Si mais bon...

-Bah vas te coucher non?

-Si je suis habillée et prête à sortir c'est qu'il y a une raison, me lamentait-je.

-Et quelle est cette raison ?

-Ayla à besoin de moi. Rah ça me soûle !

-T'avais juste à dire non.

-Bref salut !

Un chauffeur m'attendait devant. C'était partie pour souffrir de plusieurs façons.