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Elle vient me rendre visite, elle passe la nuit ici, je suis toute excitée, dans tous les sens du terme.
La sonnette retentit, c'est elle.J'ouvre la porte, remet mes cheveux en place le temps qu'elle entre, je stresses.
Elle est devant moi, elle me saisie la taille d'une main, la joue droite de l'autre et m'embrasse langoureusement, avec tant de douceur qu'une larme s'échappe de mon œil.
Elle passe une main sous mon haut, se sert de l'autre pour refermer la porte, et m'embrasse continuellement, avec assez d'amour pour en donner au monde entier.
Je me retrouves contre le mur, sans rien de charnelle, juste de la tendresse dans tous ses gestes et ses baisers.
Tendrement, elle me prend la main, m'emmène sur le canapé, s'assoie et me blottit contre sa poitrine, en me caressant les cheveux doucement, lentement, tout en me couvrant de baisers plus doux les uns que les autres.
Je m'endors en appréciant l'amour émanant de ce moment, dans ces bras, étant plus apaisée que jamais.
07h24 :
Je me réveilles les joues mouillées, j'ai pleurée, sans savoir pourquoi.
Je regarde mon téléphone, j'ai des notifications en attente, Nëlly et Lilou.Lilou me charrie sur la veille en parlant du coup de poing foireux que Nëlly a donnée à ma place avec ma main dans la sienne, ça m'intéresse peu, ça m'énerve plus qu'autre chose à vrai dire.
Quant à Nëlly, elle me souhaite une douce nuit, elle ne croit pas si bien dire, d'une douceur émouvante, questionnante je dirais même.- Dors bien également madame. Tu fais quoi aujourd'hui ?
J'ai fais de courage pour une fois, j'ai envie de la voir, plus que jamais.
N'empêche il est bien trop tôt, je dois me rendormir, et sécher mes larmes qui coulent toujours le long de mes joues.En repensant à la douceur de mon rêve, et bizarrement à la peine qu'il me procure, je me rendors doucement, une larme coulent à nouveau au coin de mon nez, la peluche toujours collée à moi, serrée dans mes bras, pour apaiser mon cœur.
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Je suis allongée contre elle, la tête nichée au creux de son cou, elle sent si bon.
Je suis nue, nue contre sa peau, d'une chaleur si réconfortante que j'en oublies la réalité pendant une éternité, c'est si doux.
Ses doigts passant le long de mon bras, les miens le long de son dos, un échange pur et amoureux, simple et silencieux.
Une musique dans un coin de la pièce, Trauma, c'est le nom de la musique en fond, ça rend le moment encore plus doux, elle passe en boucle, comme nos doigts l'une sur l'autre.
Rien de charnel, seulement de la bienveillance et de l'amour, j'en rêves, littéralement.
11h43 :
Le soleil fini par me tirer à nouveau de mes rêves, mes joues sont sèches, mais le cochon toujours étouffé contre mon torse, comme une enfant de cinq ans avec son doudou.
Il faut que j'avale quelque chose, je n'ai plus de force.
Je me diriges vers la cuisine, sors un bol et des céréales pour les verser et y rajoute du lait avant de me rendre sur le canapé.
Et si ça se passait vraiment ?J'ai la nausée, ça me dégoûte, et c'est une perte de temps.
Je pars jeter le restant de mon bol avant d'aller me peser et constater que je stagnes, ni pris ni perdu, tant mieux ou plutôt tant pis.
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Let the world burn
RomanceEntrez dans une romance sombre entre deux jeunes femmes, entre amour, blessures, incertitudes et traumatismes. Destiné à un publique averti, contient des scènes explicites, violences physiques et psychologiques. Commencée le 27.06.24, en cours.