IX. Artifices

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C'est le réveillon du nouvel an, minuit sonne quand elle vient vers moi pour m'échanger un baiser sous le clocher de l'église retentissant à tout va.
Je la regarde, des étoiles pleins les yeux, et je la prends vers moi pour l'enlacer en lui chuchotant un simple « Je t'aime », le premier d'une longue série.

10h15 :

Ce soir ce déroule le réveillon de la nouvelle année, je n'ai rien de prévu, ne travaillant pas aujourd'hui ni demain, je décides de prendre mon courage à deux mains, j'ai besoin de dormir contre elle, une peluche n'est pas suffisant.

À : Sorcière

- Tu as quelque chose de prévu ce soir ?

- Non du tout, pourquoi ? C'est une invitation ?

- Exactement, prépare tes affaires tu dors chez moi ma Dame

Elle ne refuse pas, au contraire, elle me dit être partie se préparer aussitôt qu'elle eue reçu mon message, et j'ai fais de même.

Entre ménage, courses et ma propre préparation, je lui ai dis de venir pour dix-huit heures, ça me laissera la temps de faire tout ce que j'ai à faire, je dois me raser, ne sait-on jamais ce qui peut se passer, choisir des sous vêtements adaptés et une tenue agréable à regarder.

Après ma douche, je me diriges vers mon dressing pour y trouver un ensemble en dentelle rouge que je m'empresse d'enfiler.
Un pantalon noir avec un haut court à manches longues, près du corps, noir également.

Je files à la salle de bain à nouveau après m'être habillée, fais mon trait de liner habituel et lisse mes cheveux pour les laisser lâchés.
Au bout d'une heure et demi de préparation, je suis enfin prête.

J'enchaîne sur un grand ménage, je changes mes draps, enlève mon linge de l'étendoir et le range ensuite.
Je veux l'appartement parfait quand elle arrive, je refuses que quoi que ce soit traîne je ne sais où.

Je vais ensuite à ma cuisine y vérifier les placards, ne mangeant pas grand chose ils sont pour ainsi dire tout à fait vides, il faut que j'arrange ça au plus vite.

14h53 :

J'arrive au magasin, perdue au milieu de tout ce qui me dégoûte le plus, bloquée devant tout un tas d'aliments me hantant au quotidien.

Je ne sais pas quoi prendre, alors je décides de racheter du café, du cacao en poudre et du thé, ainsi que du pain de mie, de la pâte à tartiner et des céréales en espérant que cela fasse l'affaire pour son petit déjeuner.

Il me reste du lait et du beurre, pour le repas du soir nous commanderons, je ne peux pas rester ici une minute de plus.

Je vais rapidement me faire encaisser pour partir d'ici le plus vite possible, aussitôt sortie du magasin, je m'empresse de rentrer chez moi, faible face à tout ce que je viens de voir.
La simple vu de la nourriture affaiblie mon corps comme ci elle lui rappeler le temps durant le quel il a été privé, mais je m'en fiches, c'est moi qui contrôle.

En rentrant, je m'empresse de ranger mes courses, sans trop les regarder pour ne pas être tentée par tout ça.
Je commence vraiment à avoir faim...

18h01 :

Je descends en bas de chez moi afin d'y attendre Nëlly en fumant une cigarette.
Je la vois arriver au loin, l'air gêné, et je dois admettre que j'ai sûrement le même.

- Salut toi.

Lui dis-je avec un sourire en coin.

- Salut ma belle, tu es la depuis longtemps ?

Let the world burnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant