CHAPITRE 51

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Je me réveille en pleine nuit. Je viens de faire un cauchemar. Je crois que c'est dû au fait que je me trouve dans un environnement autre que celui auquel je me suis habitué : ma chambre.

J'ai demandé à Zack de dormir dans une autre chambre que la sienne. Les paroles de Zedd m'ont traumatisé. Peut-être que les miennes aussi l'ont traumatisé. Je l'ai insulté juste avant de lui raccrocher au nez...C'est la première fois.

Zack ne dort pas avec moi. Je n'ai pas voulu. Sa proximité m'embrouille l'esprit. Il a donc amené un matelas et moi j'ai droit au lit trois places de l'une de ses chambres d'amis. J'ai voulu dormir sur le matelas à sa place mais il n'a pas cédé.

Je n'ai pas pleuré pour Zedd. (Pour une fois.)J'en ai marre de lui. Il m'énerve. Je ne veux plus le voir. Zack m'a proposé de rester chez lui jusqu'au départ de ma cousine. Tentant mais c'est une très mauvaise idée. Je n'ai pas envie de franchir le pas avec Zack, je regretterais. Je suis beaucoup trop jeune et je ne suis pas du tout prête. Et puis ma mère me fait confiance. Je ne veux pas la décevoir une seconde fois.

Hier. Enfin cette nuit, nous sommes allés beaucoup trop loin et j'en ai vraiment honte. Je rougis rien que d'y penser. Je me demande si je pourrais le regarder dorénavant.

Malgré tout cela, ce serait hypocrite de dire que je n'y ai pas pris plaisir. J'ai adoré mais je suis trop pudique pour le reconnaitre et maintenant je suis en train de me dire que Zack a vu une grande partie de moi. Il a vu mes seins, les a touchés, les a...enfin vous voyez quoi.

Je souris en repensant à tout ça et au fait qu'il a réussi à me fermer le clapet. Il a raison. Il a su s'arrêter sans trop d'efforts après l'appel de Zedd.

Si Zack dort c'est que je n'ai pas du crier dans mon rêve. Toujours la même chose : Tous ces regards braqués vers moi. Toute cette humiliation. J'ai besoin de parler là maintenant mais je ne pense pas que Zedd voudra m'écouter.

Je prends mon portable dans ma main et je m'assois en tailleur sur le lit. Je jette un cil à Zack. Il dort comme un bébé. Il est recroquevillé sur lui-même, un drap en soie seulement le recouvrant laissant son torse exposé à l'air libre ou plutôt à mes yeux encore floutés par mon réveil anticipé.

J'ai envie de me blottir contre lui, de passer sous ce drap et de le serrer fort contre moi mais je sais que ma mère en m'autorisant à être ici m'a fait confiance sur ce point. Je ne veux pas la décevoir.

Zack m'a passé un T-shirt pour dormir. Je commence à avoir froid alors je m'aide de la lampe de mon téléphone pour m'éclairer et prendre sa chemise. Je m'extirpe de la pièce à pas de loup. Il est super mignon quand il dort.

Je suis vraiment niaise. Il me rend niaise. L'amour rend niais.

Je savais que j'aurais dû continuer de suivre ma doctrine : Ne pas croire en l'amour.

Depuis que je le connais, j'y crois de plus en plus chaque jour. Je crois que c'est parceque je l'aime. Mais un problème reste toujours en suspend : Monica. Il m'embrouille tellement l'esprit que l'on a même pas reparlé d'elle. Et dire que je lui ai livré une partie de mon corps comme ça...Je suis pitoyable. C'est cette expérience là qu'il me manque. Si j'avais eu plusieurs petits copains, j'aurai sû comment me comporter face à cette situation.

J'enfile sa chemise. Elle m'arrive aux genoux et je ne peux réprimer un sourire.

Je décide d'aller me rafraichir le visage. Je commence un peu à m'orienter dans la maison donc je me retrouve facilement dans l'une des salles de bains.

Mon visage est bouffi et fait la une d'un film d'horreur. Mes larmes stagnent toujours au coin de mes yeux. Ma lèvre saigne et mes cheveux, mon dieu, cette épouvante. Mon cauchemar était horrible et ça se voit à ma tête.

WHICH ONE ? | Ariana Grande (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant