Ma policière

Chapitre 14 : La Fusillade

Lisa

Après avoir regardé la télé, nous n'en croyions pas nos yeux. Les nouvelles étaient choquantes : après notre départ du bal, une fusillade avait éclaté. Mon cœur se serra en pensant à la violence qui avait éclaté si peu de temps après notre départ.

Je me tournai vers Marella, cherchant des réponses dans son regard. Son visage s'était durci, ses yeux fixés sur l'écran avec une intensité qui me surprit.

"Marella, qu'est-ce qui se passe ? Tu sais quelque chose ?" demandai-je, intriguée par sa réaction.

Elle se tourna vers moi, son visage affichant une expression grave que je ne lui connaissais pas.

"Lisa, je sais qui est derrière tout ça," dit-elle d'une voix basse. "C'est Vittorio Rossi."

Le nom me disait vaguement quelque chose, mais je ne pouvais pas le replacer.

"Qui est-ce ?" demandai-je.

Marella soupira profondément. "C'est un ancien rival. Il m'en veut depuis longtemps et cherche à me nuire par tous les moyens. Cette fusillade, c'est sa façon de me provoquer, de me faire sortir de l'ombre."

Je sentis la colère monter en moi. "Comment peut-on être aussi ignoble ? Mettre en danger la vie de tant de personnes innocentes !"

Marella hocha la tête. "C'est exactement pour ça que j'ai besoin de mes hommes. On ne peut pas laisser passer ça."

Je la regardai, surprise. "Tes hommes ?"

Elle me fixa intensément. "Lisa, je sais que tu es flic, mais j'ai besoin de ton aide. On doit arrêter Vittorio avant qu'il ne fasse plus de dégâts. Tu es avec moi ?"

Je pesai le pour et le contre pendant quelques secondes. Ce que Marella proposait n'était probablement pas légal, mais l'enjeu était important.

"D'accord," dis-je finalement. "Je suis avec toi."

Marella

Le soulagement que je ressentis quand Lisa accepta de m'aider était indescriptible. Je savais que c'était beaucoup lui demander, mais j'avais besoin d'elle.

"Merci, Lisa," dis-je sincèrement. "On va chez moi. Mes frères de cœur nous y attendent."

Nous quittâmes rapidement l'appartement de Lisa et nous rendîmes chez moi.

Lisa

Lorsque nous arrivâmes chez Marella, je fus immédiatement éblouie par l'endroit. Un imposant portail en fer forgé s'ouvrit devant nous, révélant une allée bordée d'arbres centenaires qui menait à une somptueuse villa italienne. La demeure, d'un blanc éclatant, se dressait majestueusement, ses colonnes et ses balcons sculptés témoignant d'un luxe et d'une élégance intemporels.

Devant la villa, trois voitures de luxe étaient garées, captant immédiatement mon attention. Une Lamborghini Aventador d'un rouge flamboyant côtoyait une Aston Martin DB11 d'un gris métallisé, tandis qu'une Ferrari 488 GTB noire complétait ce trio de bolides impressionnants. Je ne pus m'empêcher de siffler doucement, admirative.

"Eh bien, Marella," dis-je en me tournant vers elle, "on dirait que le crime paie plutôt bien."

Elle me lança un regard mi-amusé, mi-provocateur. "Ce n'est pas le crime qui paie, Lisa. C'est le business."

Je levai les yeux au ciel, mais ne pus réprimer un petit sourire. L'opulence de l'endroit contrastait fortement avec mon petit appartement de flic, me rappelant une fois de plus à quel point nos mondes étaient différents.