Ma policière

Chapitre 10 : Un Nouveau Départ

Lisa

Les semaines suivantes furent un tourbillon d'activités. Avec Carlo Bianchi derrière les barreaux, de nombreux autres membres de son réseau furent arrêtés. La ville commençait à respirer un peu mieux, mais je savais que le combat n'était pas terminé.

Marella continuait de hanter mes pensées. Je la voyais comme un puzzle complexe, et chaque pièce que je découvrais révélait une nouvelle facette de sa personnalité. Était-elle vraiment aussi froide et calculatrice qu'elle le laissait paraître, ou y avait-il quelque chose de plus profond, quelque chose que je n'avais pas encore compris?

Lors de notre prochaine rencontre, je décidai d'aborder la question de manière plus directe.

"Tu sais, Marella," dis-je en m'asseyant en face d'elle, "je commence à croire que nous avons plus en commun que je ne l'aurais jamais imaginé."

Elle leva un sourcil, surprise. "Vraiment? Et qu'est-ce qui te fait penser ça?"

"Nous avons toutes les deux vécu des expériences traumatisantes, des pertes. Et malgré tout, nous avons trouvé un moyen de survivre. Peut-être que, d'une certaine manière, nous cherchons toutes les deux à faire quelque chose de bien."

Elle me regarda longuement, et pour la première fois, je vis une lueur de vulnérabilité dans ses yeux. "Peut-être que tu as raison, Montoni. Peut-être que, malgré tout, nous ne sommes pas si différentes."

Marella

Les paroles de Lisa résonnaient en moi. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle voie les choses de cette manière, mais quelque part, cela faisait sens. Nous avions toutes les deux des cicatrices, des démons à affronter.

"Alors, que comptes-tu faire maintenant?" demandai-je, curieuse de savoir quelle serait sa prochaine étape.

Elle sourit, un sourire sincère et chaleureux. "Continuer à me battre pour la justice. Et peut-être, essayer de comprendre cette étrange connexion entre nous."

Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour. "Eh bien, Montoni, bonne chance pour ça. Je pense que tu vas en avoir besoin."

Elle rit, et pour la première fois depuis longtemps, je sentis une chaleur réconfortante m'envahir. Peut-être que, malgré tout, il y avait encore de l'espoir pour nous deux.