Le Journal de Natt.

Partie 2 : Signes (2) :

> Comptes en ligne :

Quand je crée un compte sur un site quel qu'il soit, il arrive parfois qu'il soit demandé de donner notre genre. Et chaque fois qu'autre chose en plus de "homme" et "femme" était proposé, j'étais toujours très content.e, sans vraiment savoir pourquoi. D'ailleurs, je prenais toujours une photo. J'avais envie d'aller voir n'importe qui et de lui montrer, pour lui dire « regarde, ils mettent pas qu'homme et femme ». En plus, j'étais toujours très tenté.e de choisir autre chose que femme.

> Personnages transgenres :

Dans des films, séries, ou livres, quand un personnage transgenre, et en particulier non-binaire, apparaissait, j'étais toujours beaucoup plus investi.e dans l'histoire. J'avais envie de regarder ce film, cette série, ou de lire ce livre, encore et encore. Juste pour ce personnage. Même si souvent l'histoire était de bas intéressante, c'était comme un petit bonus. En plus je me disais vraiment « c'est bien ça fait de la représentation ». En vrai ça me donne envie de rire quand j'y repense. Qu'est-ce qu'on peut être aveugles parfois.

> Personnalités :

Après les personnages, on peu parler des personnalités un minimum connues, transgenres et non-binaires. Dès que j'en découvrais, j'allais chercher toute leur vie sur internet. Si c'était un.e chanteur.euse, j'allais écouter toutes ses musiques. Si c'étaient un.e acteur.ice, j'allais chercher tous les films où iel apparaissait, voir s'ils étaient sur une plateforme de streaming à laquelle j'avais accès.

> Genrer à l'inclusif :

Je me souviens quand j'ai découvert qu'on pouvait genrer à l'inclusif. Je veux dire, je me souviens de l'intérêt que j'y ai tout de suite porté. Ce "ça aide certaines personnes à se sentir bien alors c'est la moindre des choses que de l'apprendre". Pour les gens, bien sûr. Bref là où je voulais en venir, c'est que j'ai tout de suite ressenti un certain attachement au fait de genrer comme ça. On se demande bien pourquoi. Du coup je cherchais souvent à apprendre à le faire. Parfois j'étais là à minuit en train d'apprendre à genrer à l'inclusif.