Le Journal de Natt.

Partie 5 : Vacances :

Extrait du premier chapitre que j'avais écrit sur ce sujet :

|J'ai jamais été le genre de personne à attendre avec impatience les vacances. Bien sûr, je ne vais pas dire que je n'aime pas ça. Mais ce n'est pas non plus un moment si incroyable que ça pour moi. Oui je visite de beaux endroits, oui je vais à la plage, oui on fait des activités amusantes. Mais en vrai, je préfère être chez moi. C'est moins flippant, mes amis sont là-bas, ma vie est là-bas, ma petite routine et mes petites habitudes sont là-bas. Et puis le fait d'être en vacances ne change pas tout ce qui ne va pas sur les autres parties de ma vie. C'est plus une pause, et encore. C'est pas forcément reposant parfois, vu qu'on fait beaucoup de choses.

Mais celles-ci sont particulièrement compliquées, à cause de la dysphorie. J'ai toujours détesté les maillots de bain, et encore, aujourd'hui j'ai un short de bain, mais là c'est dix fois pire. Je me sens observé.e par tout le monde. Je les sens me voir comme une fille. C'est horrible et oppressant. |

Maintenant, je vais en profiter pour parler de mes vacances d'été de cette année. Je vais laisser de côté la partie santé-mentale, parce que même si cette catégorie a été créée exprès pour les « hors-sujets », je pense que ce n'est pas très intéressant de l'évoquer. Ou en tous cas pas dans les détails.

Bref, ces vacances. Pour commencer, j'ai passé deux semaines dans une maison de vacances près de la mer avec mon frère et mes grands-parents. Je faisais de mon mieux pour ne pas avoir l'air d'une fille, et vu les nombreux « messieurs » que moi et mon grand-père avons reçu, je pense que ça a plutôt bien marché. Cet aspect-là était donc particulièrement appréciable. Malgré tout, il faut aussi mentionner l'aspect plage, un peu moins appréciable. Je me suis très peu baigné, en partie parce que l'eau était un peu froide, mais aussi parce que j'avais peur de me retrouver en maillot de bain en plein milieu de la plage. Les rares fois où je l'ai fait, j'étais très mal à l'aise, et j'avais juste envie qu'un troue se forme sous mes pieds pour me sortir de là. La dysphorie vraiment on kiffe (#ironie).

Ensuite, j'ai passé trois (incroyables) vacances en Martinique. Les paysages étaient très beaux, les plages très agréables, tout comme les gens d'ailleurs - en fait, c'était soit les gens étaient hyper désagréables, soit iels te parlaient comme si vous vous connaissiez depuis des années. Le seul aspect un peu compliqué, c'était la dysphorie. Comme il faisait très chaud, j'étais souvent en débardeur. Et comme je n'avais pas l'excuse de la froideur de l'eau, je ne pouvais pas éviter la baignade. En plus, sans rentrer dans les détails, j'ai vécu un évènement un peu traumatisant pendant ces vacances, mais ça c'est une autre histoire.

Bref, vous aimez les vacances vous ?