Je me suis plongé dans l'océan de ses yeux,
De loin, la plage était proche, l'eau était bleue,
Le sable fin ne me chatouillait plus les pieds,
Je le sentais, j'étais en train de m'en aller.
Je me suis baigné dans l'océan de ses yeux,
Le rivage n'était qu'un lointain souvenir heureux,
Plus de notion du temps, que le doux contact de l'eau sur ma peau,
Mais qu'est-ce que l'on est naïf lorsque le plaisir vient crescendo.
Je me suis noyé dans l'océan de ses yeux,
Plus j'avançais vers le large, plus ma peau devenait bleue,
Serait-ce la peur de l'eau ou celle de reconnaitre que l'on ne sait nager ?
On finit par se noyer si l'on ne finit pas une traversée.