Épilogue ou testament

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Demain, à l'aube, je ne serai plus,

Il faudra que tout de moi ait disparu,

Quelle serait ainsi l'utilité,

De pleurer quelqu'un qui voulait s'en aller.

Nul besoin d'un beau cercueil,

Transportez-moi au-dessus des écueils,

Ne garder pas mon corps en relique,

Jetez mes cendres dans une crique,

Comme le roi d'Albe dans le Tibre

Je pourrai dire que je suis libre,

Il ne restera donc que du sable,

J'espère au moins être confortable...

Anatomie d'une pulsionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant