Souvenir.

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Lila.

Je suis de nouveau dans la même classe que les filles qui m'ont harcelaient l'année dernier, qu'elle bonne chance à ce que je vois, hein.

Elles ont toujours leurs blouses parfaitement taillées, leurs jupes qui s'arrêtent aux milieux des cuisses, elles ont des jambes si.. fines.

Je l'ai envies tellement.

Je soupire en me rappelant que cette année, sera la même que l'année dernière, remplie de coups, sangs, insultes. Tout ça pourquoi au final ? Parce que je ne rentre pas dans leur critère de beauté ?

Au final, je ne serais jamais aussi jolie qu'elles. Ni n'importe qu'elle filles. Papa a raison de ne pas être fière de moi, je suis nulle à l'école, et je ne suis même pas jolie.

J'entend le porte s'ouvrir et des rires qui résonnent dans toute la salle de classe, je me retourne et regarde qui c'est.

Et la, je le voie, Ron.

Ce Ron.

Je me fige durant quelque instants en le regardant, il traîne encore avec l'équipe de football américain et quelque uns de l'équipe de baseball.

Il rayonne, ses yeux vert clairs rayonnent tellement. Ils sont si.. magnifiques. Je ne trouverais pas d'autre mots pour définir ses yeux, et son sourire putain.

Ses putains de fossettes qu'il a.

Quand il sourit, on les voit tellement bien, son sourire pourrait coûter des milliers. Son sourire si charmeur, tu m'étonnes que toutes les filles court après lui, le gars typique des histoires quoi, grand, mignon, gentil, sent bon, muscler, fait du football américain. Bref, on se croirait dans un film américain, il manquerait plus que les pompon girls pour soutenir les garçons. Au faite, pourquoi il n'y a aucune fille dans l'équipe de-

Mes pensées se font couper par mon prof principal qui vient d'entrer et qui a taper sur le tableau avec sa règle pour attirer l'attention des élèves, je me retourne pour regarder de face le prof, en espérant que personne n'a remarqué la façon dont je fixer Ron au début.

Le prof se mit a parler pour expliquer comment mes cours aller se dérouler, je n'arrive pas vraiment à me concentrer car j'arrive à entendre ces filles chuchoter et leurs regards perçant dans mon dos. Je sais très bien que elles viendront me parler à la fin des cours. Je commence à m'imaginer ce que peux faire pour éviter, mais ça arrivera tôt ou tard.

Arbey et Brooke ne sont pas là aujourd'hui, ce sont les seules amies, encore je me demande pourquoi elles sont amies avec moi alors que bon, je suis là plus détestée, mais honnêtement, je suis heureuse quand même qu'elles sont toujours là pour moi. Qu'elles ne m'ont pas laissée.

Pas comme Ron.

-Quelqu'un pour être délégué ?

Le voix du prof me ramène à la réalité et je regarde autour de la classe pour voir si quelqu'un va vouloir se porter volontaire, si une des filles qui m'harcèlent se porte volontaires je suis fout-

-Moi, monsieur.

Et merde.

C'est Ariane, manquer plus que ce soit elle. C'est son putain de groupe d'amie qui m'harcèle le plus, et bien sûre, si elle est déléguée personne ne lui dira rien, exactement comme les années précédentes.

-Personne d'autre ?

Je me retiens pour ne pas pas lever la main et me porter aussi volontaire en serrant mes poings contre mon cahier de cour, mais même si je me porte volontaire, ça ne changera rien, le prof fera un vote, la classe votera pour Ariane, et elle me fera encore plus payer après.

-Bon d'accord. Ariane, vient me voir à la fin de l'heure pour que je donne les papiers.

J'ai l'impression que mon cœur est dans mon ventre. J'ai si mal.

J'ai juste envie de partir d'ici le plus vite possible et ne pas croiser son regard de satisfaction car elle sait que elle, passera la meilleure année de sa vie, qu'à la remise des diplômes elle continuera sa vie comme si elle ne m'a jamais fait souffrir.

Pas comme si elle avait payée mon viol.

Cette salope je ne lui avais jamais rien fais, ni jamais parler, je n'ai jamais dérangée personne alors pourquoi moi ?!

Je n'ai jamais rien demander.

Putain si seulement savait ce qu'elle avait fait, si seulement les gens savent que je n'étais pas consentent ce soir là, si seulement je pouvais effacer les traces de ces mains sur moi.

La sonnerie retentit, je me lève le plus vite possible car je sens les larmes monter rien qu'en y pensant, ma tête tourne, je prend mon sac et sort le plus vite possible dans la salle et me dépêche pour aller au toilette les plus proches, pourquoi est-ce qu'il a fallut que je me souvienne de ça au milieux du cour putain.

Je me dépêche dans une cabine dans les toilettes des filles et bloque la porte et j'essaye de rattraper ma respiration car je sens que je vais faire une crise de panique.

C'est ma faute, j'aurais du dire non, j'aurais du le repousser, j'aurais pu l'éviter si je ne mettais pas habiller comme ça, comme les officiers l'ont dit, ma robe la provoquée, comme une invitation. Ils avaient raison, peut-être ?

In the darkness.(Finis).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant