In the darkness.(Finis).

Ron blueyes.

Lila est rentrée dans le même bus que moi, comme tous les matins. Je ne m'attend pas à ce qu'elle vienne s'assoir avec moi après tout ce qu'il s'est passer pendant le collège et qui continue au lycée.

Je ne savais pas que ce que j'avais dis, juste une fois, aller tout changer chez nous. Dire qu'elle ne me manque pas serais de me mentir à moi même et agir comme un hypocrite.

Je la regarde pendant qu'elle cherche une place désespérément dans le bus, des cheveux bruns qui ont un reflet roux sont tout aussi magnifique a chaque fois que je la voie. Je regarde rapidement à coter de moi, après que j'ai dis à mes amis de ne pas s'assoir à côtés de moi parce que voulais rester seul. Je savais très bien qu'il n'y aurait plus de place apart à côté de moi. Stupid un peu, non ? Ça fais des mois que j'hésite lui parler, elle me jugera forcément si j'essaye d'engager la conversation avec elle après que je ne l'aide absolument pas dans l'harcèlement qu'elle subie.

Harcèlement qu'elle subie à cause de moi.

Je ne me suis pas excusé, peut-être que je le ferais un jour. Ou un soir, mais je ne suis pas prêt, elle me déteste forcément après tout.

Je vois ses yeux se poser sur moi, et je vois donc la façon dont sa mâchoire s'est refermée et ses sourcils se sont légèrement froncées. Et oui Lila, tu vas être à côtés de ton cher Ron, hein ?

Purée mon cœur bat à la chamade, je la vois s'avancer doucement au siège à coter de moi, elle sent si bon putain, plus elle se rapproche, plus je remarque ses jolies taches de rousseurs.

Elles les a toujours détestées, je ne sais toujours pas pourquoi au passage, ça me rappelle que quand les soirs où elle restée chez moi après le collège, je les touchaient toujours, ses taches de rousseurs, je l'ai comptaient, un par un, en tout, elle en a cinquante-sept. Peut-être que maintenant elle en un peux plus, elle en a plus sur sa joue droite, je viens de le remarquer que maintenant.

Je sens son épaule s'effleurer contre la mienne quand elle s'assoie, elle sort immédiatement ses écouteurs de la poche de sa veste vert sapin, ses écouteurs blancs font ressortirent ses cheveux.

C'est magnifique, elle est magnifique.

Moi qui voulais engager la conversation avec elle, me voila juste à la fixer comme un malade mentale, je soupire et détache mon regard d'elle avant qu'elle ne le remarque et pense que je suis fou.

Bon elle me le disait toujours au collège avant mais ça c'est un autre détail.

Je suis conscient qu'elle risque de ne pas me pardonner, mais c'est pas grave, tant que je peux l'admirer secrètement rien n'est grave.

J'arrive à entendre mes amis parler, ils sont assis juste devant elle et moi. J'écoute leur conversation et me joins à eux car attendre que Lila me parle, est comme attendre la mort.

Elle arrive au moment où on s'attend le moins.