24. A genoux, mais pour de vrai

5.8K 220 814
                                    

Let The World Burn - Chris Grey (la musique est importante là..)

Point de vue Jordan...

Je me suis glissé dans les couloirs du palais, évitant soigneusement les regards. Je sais que Gabriel a un discours important aujourd'hui, et même si je dois rester caché, je ne peux m'empêcher de vouloir être près de lui. Quand je le vois enfin sortir de la salle, seul, je sens mon cœur s'emballer. C'est l'occasion que j'attends, mais je ne sais pas encore comment il va réagir.

Je m'approche doucement, puis, avec une impulsion que je ne peux plus contenir, je l'attrape par le bras et le tire dans une alcôve sombre. Gabriel se retourne brusquement, ses yeux écarquillés de surprise et de peur.

- Jordan ?! Qu'est-ce que tu fais là ? souffle-t-il, choqué.

- Je devais te voir, réponds-je, ma voix tremblant d'émotion. Je ne pouvais plus rester loin de toi.

L'espace entre nous est étroit, et je peux sentir la chaleur de son corps contre le mien. Il recule légèrement, appuyé contre le mur, son regard fixant le mien avec une intensité brûlante.

- Tu ne comprends pas, murmure-t-il. C'est trop dangereux pour toi d'être ici. Les médias pourraient te retrouver.

- Je m'en fiche, dis-je fermement, me rapprochant encore. Tout ce que je veux, c'est toi. Ça toujours été toi.

Le silence entre nous est chargé de tension.

Je peux sentir son souffle rapide sur mon visage, son hésitation palpable. Lentement, j'approchai ma main et la pose sur son torse, sentant les battements rapides de son cœur sous mes doigts.

- Jordan... commence-t-il, mais sa voix se brise.

Je ne pouvais plus me contenir.

Je me penche et capture ses lèvres dans un baiser désespéré. Gabriel hésite un instant, puis répond avec la même urgence. Nos corps se pressent l'un contre l'autre, chaque contact envoyant des vagues de chaleur à travers moi.

- Gabriel, je suis désolé pour tout, murmuré-je contre ses lèvres. Pour ce que Marion t'a fait, pour ce que je t'ai caché...

Il m'interrompt avec un autre baiser, plus doux cette fois, mais tout aussi intense.

- Chut. On parlera de tout ça plus tard.

Je le pousse doucement contre le mur, ses mains explorant mes côtés, remontant pour sentir les muscles de mes abdos. J'halète sous son toucher, ses propres mains s'agrippant à mes épaules comme s'il craignait que je disparaisse à nouveau.

- Jordan, dit-il, sa voix douce de désir. Je t'ai tellement manqué.

- Tu n'as aucune idée, réponds-je, mes lèvres traçant un chemin de baisers sur sa mâchoire, descendant lentement vers son cou avant de déboutonner sa chemise. Je t'aime, Gabriel. Toujours.

Il me repousse légèrement, juste assez pour plonger son regard dans le mien.

- Je t'aime aussi, dit-il, les mots lourds de vérité. Mais c'est tellement compliqué.

Je hoche la tête, comprenant tout ce que ces mots impliquaient. Mais pour ce moment, rien d'autre n'importait. Je l'embrasse à nouveau, plus profondément, savourant chaque sensation.

Nos corps bougent ensemble avec une précision presque chorégraphique, chaque geste rempli de désir et de besoin. Gabriel glisse ses mains sous ma chemise, ses doigts caressant ma peau brûlante. Je gémis sous son toucher, mes propres mains explorant chaque centimètre de lui que je pouvais

- Je veux te sentir, murmure-t-il, sa voix un murmure enivrant à mon oreille. Je veux te garder près de moi.

- Je suis là, réponds-je, mon souffle saccadé. Je suis là et je ne vais nulle part.

Je l'embrasse à nouveau, plus doucement cette fois, savourant le goût de ses lèvres. Nos langues dansent ensemble, chaque mouvement synchronisé dans une harmonie parfaite. Chaque contact est une promesse, chaque baiser un serment silencieux.

- Gabychou, chuchoté-je entre deux baisers. Je ferai tout pour toi. Tout.

Ses lèvres glissent le long de mon corps, à l'aide de ses mains, il détache ma ceinture.

- Je peux ?

- Oui.

Il fait tomber mon pantalon suivie de mon caleçon.

- La phrase, "si je pouvais t'utiliser, tu serais à genoux devant moi, prends tout son sens maintenant", rit-il.

Alors que je m'apprête à répondre, un gémissent s'échappe de mes lèvres quand sa bouche entre en contact avec mon sexe.

Il me regarda, ses yeux brillants de larmes non versées.

- Putain Gaby, qu'est ce que tu es bon.

Il continue ses mouvements, mon corps se tend, incapable de résister au plaisir qui se disperse dans mon corps.

- Gaby, putain... T'es vraiment mon truc.

Sa langue glisse lentement sur mon sexe, me provoquant des frissons.

- Dis-le que tu n'es qu'à moi, Jordan, m'ordonne-t-il, alors qu'il intensifie ses mouvements.

- Je suis.. je peine à terminer ma phrase, les sensations sont trop difficiles à contrôler.

- Je suis qu'à toi, Gabri...

Je ne parviens pas à terminer ma phrase alors que je gémis, dans sa bouche.



POLITIQUEMENT INJUSTE T.2 (ATTAL X BARDELLA)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant