Chapitre 4

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Mai 2021.

-La salle de bain est libre ma belle.
- Merci.

Je me meva en faisant attention de bien cacher mon corps avec mes vêtements ce qui fit rire Zayn.

- Tu as un très beau corps pas besoin de le cacher.

Je secoua la tête face à sa reflexion et m'enferma dans la salle de bain. Une fois fait je me regarda dans la glace avant de lâcher mes vêtements par terre. Il est vrai que je n'aime pas cette robe, elle est beaucoup trop courte et le dos est ouvert. Bien trop sexy, même vulgaire. Mais c'est le Must have lorsque l'on sort avec une personne comme Martin King.
Je soupira en faisant couler l'eau de la douche pour qu'elle soit bien chaude. Pendant ce temps j'essaya de me déméler les cheveux avec mes doigts, n'ayant pas de brosse. Un vrai calvaire. Une fois tous les noeuds retirés je me glissa sous l'eau. J'attrapa le shampooing et m'en appliqua sur les cheveux, les yeux fermés, profitant de l'agréable chaleur. Une vingtaine de minutes après je sortis de la douche. Je m'essuya le corps avant d'enfermer mes cheveux dans la serviette. J'enfila mes sous vêtements de la veille avec dégoût et mis ma robe. En fait, je la déteste. Une fois rentrée chez moi je crois que je vais la brûler. J'essuya ensuite mes cheveux et sortis de la salle de bain. Zayn était assis sur le lit, la tête baissée vers sont portable.
J'attrapa mes talons dans une main et ma pochette dans l'autre. J'en sortis mon téléphone mais j'hésitais à le dévérouiller. Je n'imagine même le nombre de messages ou d'appels manqués que je devais avoir de la part de Martin où M. King. Je pris mon courage à deux mains et appuya sur le petit bouton de dévérouillage. Je regretta tout de suite. Une centaine de messages et d'appels manqués. Rien que ça ? Mon dieu je vais mourir.

- Qu'est ce qu'il y a ?

Je sursaute aux paroles de Zayn. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il parle.

- Mon dieu Zayn ! Tu m'as fait peur !

Il rigola doucement.

- Désolé. Pourquoi tu faisait cette tête d'enterrement ?
- Regarde par toi-même.

Je lui tendis mon téléphone et ses yeux s'agrandirent.

- Ah oui quand même !
- Je suis dans la merde Zayn.
- Tu n'auras qu'à pas aller au travail tu ne te feras pas engueuler.
- Je pense que je suis déjà virée de toute façon...
- Les enfants t'aiment bien ?
- Ouais...
- Alors t'es pas virée.
- Qu'est ce qui te fait dire ça ?
- C'est simple ! Ces gens sont du genre à ne pas rester avec leurs enfants très lontemps.
- Ça c'est clair.
- Bah ils ont besoin de quelqu'un pour les remplacer, et quelqu'un que les enfants aiment surtout et qui aime leurs enfants...
- Ouais mais...
- Mais rien du tout.
- Zayn je peux pas retourner là bas comme une fleur ! J'ai quand même abandonné le frère de mon patron.
- Ça ne fait rien. Tu verras je connais ce genre de personne.

Il me souria et je lui rendis.

- J'ai faim.
- On va en face ? Il y a une boulangerie, on la voit depuis la fenêtre.
- Euh... T'es une star Zayn ! Et puis je peux pas sortir comme ça je me sens pas à l'aise dans mes vêtements d'hier.

Je fis une moue de dégout qui fit rire Zayn.

- Ta tenue ne me dérange pas du tout ! Et puis t'as raison, si on me voit avec les même fringues qu'hier soir les médias vont encore faire une polémique.

Nous restâmes quelques instants sans parler. Je ne faisait que me ballancer sur moi-même telle une petite fille et mettre ma langue entre mes dents.

- Tu... tu habite ici ? Je veux dire à New-York.
- Non j'habite à Los Angeles je suis venu ici pour la soirée.
- T'en as pas profité du coup.
- Ce que j'ai fait était mieux.

Je rougis instantannément.

- T'es dans un hotel alors !
- Oui.

Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé ça.

- Mais j'ai pas envie d'y aller. Il doit sûrement y avoir des fans et des paparazzis.
- Tu veux faire quoi alors ?
- On peut aller chez toi ?
- Oui, en plus j'ai tout ce qu'il faut pour le petit déjeuner.
- Super.

Je souris. Il veut venir chez moi.
J'enfila mes talons et Zayn se leva. Lorsqu'il arriva à ma hauteur, je me rendis compte qu'il était plus petit que moi, ce qui me fit sourire.

- Je préfèrais quand tu n'avais pas ces échasses aux pieds.
- Tu crois que ça me plait ? Et puis je ne vais pas marcher pieds nus !
- Ouais.

Il passa devant moi et m'ouvrit la porte. Nous descendîmes à l'acceuil où il paya la nuit.

- Tu aurais pu me laisser payer.
- Sûrement pas ! C'est moi l'homme ! Et puis je gagne beaucoup d'argent c'est pas deux cent dollars qui vont me ruiner.

Je roula des yeux et il appela un taxi.

- Merci.
- C'est normal. Et je paye aussi le taxi.
- Tu as payé les verres hier soir et maintenant l'hotel et le taxi ?
- Je gagne plus par mois que ce que tu gagne par an ma belle.

Il sourie en coin et j'indiqua l'adresse au chauffeur.
Mes cheveux mouillés dégorgeaient sur ma robe, mon dos était trempé. Il ne faisait pas si chaud à l'extérieur et je craignait attraper un coup de froid.

-Tu as froid ?

Effectivement, un vent assez frais me passa dans le dos que tout mon corps fut recouvert de frissons.

- Oui rentrons vite.

Je saisi le code du portillon et nous nous engageâmes dans l'immeuble.

Pineapple.






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