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Puisque les fleurs n'arrêtent pas les balles, que les pétales recouvrent nos chemins. Le passé coule sur mon visage.
Tu sais je pensais savoir la douleur, la connaître vraiment. Elle m'a touché, elle a enveloppé mon corps, l'a aimé plus que moi-même, je ne le pouvais. Elle a dévasté mon cœur, en a fait des miettes. Mais jamais, elle avait réussi à briser mon corps et mon cœur à la fois. Pourtant je ne saigne pas, je n'ai aucun bleu, pas de nouvelle cicatrice. Je suis certain que c'est mon cœur qui saigne en silence, et c'est cette hémorragie invisible qui fait souffrir tout mon être.
En réalité, je ne savais pas ce que c'était d'avoir mal.
Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau...j'peux pas mieux dire...Il fait très beau...
Toi tu es arrivé, et tu m'as rendu tout ce que j'avais perdu: l'amour, l'amitié, la vie, le respect et la patience. Tu m'as aimé.
Tu m'as aimé et j'ai su pour la première fois ce que c'était d'avoir un ami.
La brise venait jouer doucement avec ses cheveux, et les derniers rayons du soleil, presque éteints, s'amusaient à faire briller ses yeux.
Son regard bleu était perdu dans celui des vagues. Ses oreilles ne percevaient plus leur mélodie. Il ne sentait plus le sable dans ses chaussures. Buck était ailleurs.
Nos souvenirs me reviennent, encore et encore. Des volcans qui s'éteignent, encore et encore.
Il devait faire froid là dans mon ombre ? À ne jamais avoir la lumière du soleil sur ton visage. Tu te contentais de me laisser briller, tu était comme ça. Tu marchais toujours un pas derrière.
Ainsi, j'étais celui avec toute la gloire. Alors que tu était celui avec toute la force. Un si beau visage sans nom depuis si longtemps. Un sourire magnifique pour cacher la douleur.
Pardonne-moi...
Pardonne-moi d'avoir voulu être le soleil, pardonne-moi si jamais je n'ai pas su raviver l'éclat dans tes yeux.
Tu était si fort. Merci de m'avoir laissé être le soleil qui brille haut et grand.
Merci d'avoir été la lune de mes nuits sombres.
J'espère avoir été le soleil de tes jours gris.
Étincelle, brille de plus belle, âme jumelle, guide mes pas et emmène-moi.
Je te vois, et c'est moi qui suis désolé. J'aimerais tant prendre ta douleur, la réduire à néant ou la jeter à la mer, t'épargner les éclairs.
