Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Une nouvelle journée s'annonçait sur Los Angeles, belle et intense, mais elle allait être un peu trop intense pour Eddie...
Eddie était arrivé à la caserne, prêt pour une journée de travail. Il avait à peine eu le temps de poser ses affaires dans le vestiaire que Buck s'approcha de lui, un sourire enthousiaste sur les lèvres.
Buck: Alors, Eddie, tu sais quoi ? Aujourd'hui, j'ai lu un article super intéressant sur les nouvelles technologies dans les équipements de secours. Et tu ne croiras pas ce qu'ils ont découvert ! Il y a même une avancée dans les drones qui pourraient changer notre manière de travailler. Imagine !
Eddie sourit. Il adorait quand Buck venait lui rapporter ce qu'il apprenait. En fait, le cerveau de son ami était comme un système informatique ultra-performant. Il absorbait une quantité impressionnante d'informations, les traitait à une vitesse fulgurante, puis les classait et les stockait dans une mémoire presque infinie. Pour Buck, chaque nouvelle découverte était comme une pièce d'un puzzle qu'il devait assembler, et il avait besoin de partager ces pièces avec quelqu'un pour mieux comprendre et intégrer tout ce qu'il avait appris.
L'ancien militaire était ravi d'être la carte externe à qui Buck pouvait transmettre toutes ces données. Il savait que le bouclé avait un besoin presque compulsif de décharger son cerveau débordant de faits, et il appréciait d'être le réceptacle de cette passion insatiable pour le savoir.
La matinée défila, avec des vérifications d'équipement et quelques tâches administratives à accomplir. Eddie, concentré, vérifiait l'inventaire des camions lorsque Buck apparut soudainement à ses côtés. Il commença immédiatement à parler du film qu'il avait vu la veille.
Buck : Et si tu savais comme j'ai pleuré hier soir... Ce film m'a complètement détruit. Genre, vraiment, je pensais que c'était juste une petite histoire sympa, tu vois, mais... mec ! La scène où le gars découvre qu'il est malade, c'était un coup de poing. Tu t'y attends pas, et après ça, tout change.
Eddie acquiesça vaguement, ne portant qu'une attention partielle au flot de paroles qui s'abattait sur lui. Buck changeait de sujet aussi rapidement qu'il parlait. Un instant, il évoquait le film, puis il sautait à des anecdotes sans rapport, avant de revenir sur des détails techniques. Eddie essayait de suivre, mais il était plus absorbé par son inventaire que par les paroles du jeune homme.
Buck: Bref, tu vois, c'est comme cette fois où Chim a dit qu'il allait... attends, où j'en étais déjà ? Ah oui ! Le film ! Donc, à la fin, tu te rends compte qu'il était malade tout le long... et il meurt. C'était déchirant.
Il fallut un instant à Eddie pour réaliser ce qu'il venait d'entendre. Il s'arrêta net dans son mouvement, le stylo en suspension au-dessus du papier.
Il tourna lentement la tête vers Buck et lui lança un regard noir, chargé d'une colère silencieuse.
Buck, de son côté, continua de parler, complètement inconscient de l'impact de ce qu'il venait de dire.
