Chapitre 17

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Louis Tomlinson

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Louis Tomlinson

Me sentant en stress depuis qu'Harry est parti rejoindre Olivia pour l'emmener à la maternité, ma mère nous rejoint Ethan et moi. Elle se positionne derrière moi et passe son bras autour de mon torse, son menton posé contre mon épaule.

- Tout ira bien mon chéri...

- Je ne sais pas... Je lui avoue, sceptique. L'arrivée d'un enfant fragilise toujours un couple. Là, cet enfant n'est pas le mien, mon couple est tout récent alors je ne suis pas sûr que...

- Vous vous aimez. Elle me coupe. C'est puissant ce qu'il y a entre vous. Alors tout ira bien, je te le promet. Et si tu as besoin de souffler un peu, ma porte te sera toujours grande ouverte tu le sais.

Je hoche positivement la tête et ferme les yeux, essayant tant bien que mal de faire disparaître cette boule d'angoisse qui a pris place dans mon ventre. Ma mère embrasse ma tempe, frotte tendrement mon dos avant de s'éloigner, me laissant de nouveau en tête à tête avec mon ami.

Quand mes yeux se rouvrent, ils se posent immédiatement sur Damiano un peu plus loin sur le côté de la piste de danse. Son petit ami lui glisse quelque chose à l'oreille et mon ex éclate d'un rire franc, sa tête bascule en arrière et ses yeux brillent tellement il rit. Puis quand il parvient à calmer son fou rire, il plaque ses mains sur les joues d'Isaac et l'embrasse tendrement.

- Il est heureux? Je demande à Ethan, concerné.

- Il est comblé. Isaac lui fait vraiment du bien. Me répond honnêtement mon ami.

- Tant mieux. Il le mérite. Veille à ce que lui, ne lui brise jamais le cœur.

***

Harry Styles

Mes lèvres couvrent ma fille de baisers. Elle est paisiblement endormie contre moi et je peine à la quitter. Il est presque vingt heure, je sais que je vais devoir partir mais j'ai l'impression de ne pas avoir assez profité d'elle encore.

Olivia somnole dans son lit d'hôpital, l'accouchement l'a épuisée. J'aimerai pouvoir rester cette nuit pour la laisser se reposer et l'aider, pour passer un maximum de temps avec April également, mais la maternité ne m'y autorise pas.

Et puis... Louis m'attend à la maison. C'est cette perspective qui me motive à me relever du fauteuil dans lequel j'étais installé. Délicatement, je repose April dans son berceau et l'observe quelques secondes pour être sûr qu'elle ne se réveille pas. Mais elle dort toujours à point fermé. Tout aussi délicatement je rapproche le berceau du lit d'Olivia et caresse le bras de mon ex femme pour la prévenir de mon départ. Elle papillonne des yeux, s'étire et sa main se glisse naturellement dans le berceau de notre fille pour caresser sa petite main.

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