6. Le plan 🧁

848 108 365
                                    

J'ai tout écrit sur ce tableau Paperboard

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


J'ai tout écrit sur ce tableau Paperboard. J'en suis fier en posant le point final, quand tous viennent s'installer derrière moi et que je me retourne avec un grand sourire.

J'ai tout préparé moi-même, j'ai essayé de penser à tout dans les moindres détails. Faute de chef pour me donner les directives, je me retrouve seul à gérer les opérations et mon équipe de sous-unité va devoir se montrer opérationnelle. J'ai vérifié nos équipements un à un, le nombre de munitions, et la réactivité de mes soldats. Je leur fait confiance. Enfin je vais essayer. 

J'ouvre les yeux. 

Et puis, 

Je souffle car je suis dépité.

Putain, qui m'a donné une équipe de bras cassés pareille ? 

Tiens, cela me rappelle une autre mission. 

Ils sont tous en rang d'oignon, assis sur les chaises que j'ai installées, bien sages, mais...

Ma cousine, affalée sur sa chaise, mâche à outrance son chewing-gum comme le ferait Harley ou Dora le voisin, et j'ai l'impression que son costume est fusionné à son corps H24. Au moins, avec sa batte elle pourra nous défendre si besoin.
Sa copine n'est pas en reste avec sa tête de cerf qui prend trop de place, il doit faire quarante degrés là-dessous mais Hanni s'assoit à côté d'elle admirative, elles ont l'air de super bien s'entendre et se tapent la discut.
Mon oncle et ma tante sont assis dans le canapé serrés comme des sardines à côté de mes parents, mon oncle tente une blague :

 — "C'est un général qui inspecte ses troupes. Il s'arrête devant un soldat et lui demande : - Alors, comment trouvez-vous l'armée ? - L'armée c'est comme les poils, mon général, j'en ai plein le cul ! - Et bien soldat, tes permissions c'est comme mes couilles, elles sont suspendues ! Elle est bonne, hein ?

Mon père est horrifié "il y a les enfants !", ma mère souffle, ma tante l'insulte de tous les noms en lui répondant tout bas, mais pas assez parce que j'entends : "Tu continues encore, et c'est un coup de batte de ta fille que tu vas te prendre dans les couilles !". 

C'est le jour de fermeture de la semaine,

Il en faut bien un, et nous nous retrouvons tous dans le salon. Titi est dans son fauteuil à côté, au cas où la réunion tarderait et qu'il devrait regarder l'une de ses émissions favorites, Johnny tête son biberon dans les bras de Jihyun en le regardant avec ses gros yeux, et je suis certain que si mon frère pouvait lui donner le lait avec de faux seins, il le ferait.
Taylor est au fond de la pièce près de l'entrée à l'endroit où je me suis retrouvé à poil devant le Jeon, et elle fait son stretching en combinaison body vert fluo et bandeau dans les cheveux. Elle ne perd pas de temps, elle donne un cours dans une heure. Et il  reste moi, dans mon baggy de l'armée, mes Rangers et mon t-shirt anti transpirant.

Oui, d'accord, j'ai poussé le personnage jusqu'au bout des ongles, mais l'avenir du Café en depend. Il ne manquerait plus que nous soyons obligés de changer de nom parce qu'un imbécile a déposé la marque avant nous et veuille en faire des produits dérivés. Mes grands-parents ont bien déposé la marque, n'est-ce pas ? Il va falloir que je vérifie aussi ce point.

Who is My Heart waiting for {Jikook}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant