Alors que j'étais toujours attachée à cette chaise avec aucune lueur d'espoir et un poignet sanglant, il me tourna le dos avant de s'approcher d'une table qui se trouvait prêt d'une autre porte sûrement celle de la salle de bain, il y prit un truc avant de me faire face.
Quoi? Une seringue?
—qu'est-ce que vous allez faire !?
Il ne répondit pas, il s'approcha de moi le regard sombre me faisant avaler ma langue.Il me dépassa, et disparu de mon champ de vision.
Je pouvais entendre des bruits de verre se briser derrière moi, mais sans pourtant avoir la capacité de voir.
Il revint avec la seringue contenant un liquide transparent, il l'agita, avant de s'accroupir prêt de moi, il établît un contact visuel d'une profondeur glaciale, il saisit ma cheville brutalement avant de glisser sa main sur le long de ma jambe jusqu'à atterrir sur ma cuisse, puis il l'entoura de sa main virile sans pourtant mettre fin au contact visuel.
Brusquement il remplaça sa main par la seringue, et me la planta dans la cuisse.
Un gémissement de douleur m'échappa, mes yeux se fermèrent instantanément à la sensation de la douleur, tandis que ma tête basculait de tout les côtés essayant de retenir cette douleur aigu.
Il me détacha les poignets et les chevilles, me laissant dans une incompréhension totale.
Je me releva immédiatement et mes pieds me faussèrent compagnie me laissant gisé sur le sol.
Mon pou s'accélérait, mes mains devenaient moites, mes cheveux me descendirent sur le visage, des frissons glaciales me parcoururent le corps.
Je rampais vers la porte avec mes dernières forces, ma respiration saccagée me donnait le vertige, je commençais à voir flou, avec mes dernières forces, je m'adosse à la porte, regardant cet homme démoniaque en face de moi.
—Qu'est- ce...q...que...vous...m'avez... fa...fait articulais je difficilement en m'efforçant de garder les yeux ouverts.
Il se tenait au dessus de moi, ses cheveux sombre tombant sur son visage glacial.
—Tu t'effondres déjà ? Moi qui croyais que tu étais coriace.
Il s'accroupit en face de moi et me saisit le menton m'obligeant à lever le regard vers lui.
—Je vous...tuerais.
Il me fit un sourire au coin avant de répliquer sarcastiquement.
—je doute que tu réussisses à faire une telle prouesse.
—Vous...êtes...une ordure.
Dis-je sentant ma vision s'affaiblir, il ne me quitta pas du regard jusqu'à ce que tout devienne sombre à nouveau.
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POV Jessica.Avec tout ce que l'héritier a fait ce soir il devra assumer les conséquences.
Je m'avança prudemment vers sa porte avant de toqué délicatement, la porte s'entrouvrit me laissant voir le dos de l'héritier.
Je ferma immédiatement la porte, avant de commencer à parler.—Maître, le conseil s'est réunit pour parler de la fille.
Il eut une minute de silence avant que la porte ne s'ouvre brusquement sur le visage polaire de l'héritier, son regard m'électrocuta nourrissant un sentiment d'angoisse au plus profond de mon être.—Jessica, qu'as tu vu? Il demanda sur un ton calme, et ce calme ne faisait qu'accroître mon mal être, il doit sûrement parler de son dos, mais cette fois-ci il portait une chemise blanche.
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PROFESSEUR sur MESURE
RomanceQuand on pense que «l'habit ne fait pas le moine» le dicton dit vrai, lorsque la haine est trop vive, elle nous met en dessous de ce que nous haïssons, les sentiments changent, le bonheur parcourt la haine. Qui aurait pu croire qu'il menait une doub...