Pov Dilara
J'ouvris légèrement les yeux grâce aux grands bruits des précipitations qui se livraient une guerre froide contre la fenêtre avec des violents bruits de tonnerre.
J'avais l'impression que ma tête allait exploser, je ressentais une douleur aigu très intense qui se propageait dans ma tête...ce qui m'arracha un petit souffle de gémissement de douleur.Mes yeux s'habituèrent légèrement à la forte lumière du lustre suspendue au dessus de moi.
J'étais allongée sur quelque chose de doux comme un lit...J'essayais de me redresser mais j'y arrivais pas, j'étais attachée, les deux poignets et les deux chevilles...
À chaque fois que j'essayais de bouger des bruits métalliques très intenses se faisaient entendre, comme des menottes, raisonnant dans la pièce comme le seul bruit interrompant la pluie qui descendait à flot.
J'écoutais silencieusement les gouttes de pluie s'écraser fortement contre ce qui me semble être des fenêtres vitrées, la pièce était faites de papier peint rouge quand je regardais à ma gauche et soudain je vis un grand balcon...
C'est comme si nous étions dans un manoir mais ça ne ressemblait pas du tout à celui de la fête.Soudain il eu un grondement de tonnerre illuminant immédiatement la pièce davantage.
Je leva lentement la tête et vis cet homme avec le visage caché par un masque assit sur un canapé en face de moi tenant un verre de whisky et en me fixant pendant des secondes qui m'ont semblé passer comme des heures. Il remua légèrement le verre tout en me fixant avant d'en boire lentement le contenu et de déposer soigneusement le verre à son emplacement tout en maintenant le contact visuel.
— Bienvenue en enfer mi diosa, je suis ravie de t'accueillir. Dit-il sa voix grave raisonnant dans la pièce.
Je le dévisageais avec haine.
—En plus de m'avoir menti, tu n'as pas respecté les règles... tu m'as défié...
— je n'aime pas qu'on se mêle de mes affaires...et toi tu t'en ai un peu trop mêler.
— maintenant je suis un peu gêné... dois-je te tuer ou te punir...? dit-il sur un ton faussement hésitant.
Il se leva avant de remonter les manches de sa chemise laissant ses avant bras dénudés.
Il se rapprocha de moi et déposa ses mains de chaque côté de ma tête avant de m'observer.
Il observa mon corps de la tête aux pieds avant de remonter son regard et de s'arrêter sur mon visage.— tu es à ma merci... murmura-t-il
Il saisit mon menton entre ses doigts et plongea son regard dans le mien... ses yeux d'un ténèbres absorbant transperçaient mon âme.
Il essaye pertinemment de me faire perdre le contrôle mais je ne céderais pas à ses tentatives.Non à moins que je ne lui fasse croire le contraire...
— Avez vous peur qu'une femme puisse vous remettre à votre place..?Demandais-je en affrontant son regard avec un léger sourire sournois.
Il esquissa un sourire en retour.—cher héritier, je vous donne la possibilité de faire tout ce que vous voulez de moi... dis-je rapprochant davantage mon visage prêt du sien, jusqu'à sentir son souffle s'écraser contre la parure de ma peau.
Il se pencha légèrement prêt de mon oreille avant de murmurer:
—oh mais je peux faire tout ce que je veux de toi... Mi diosa.
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PROFESSEUR sur MESURE
RomanceQuand on pense que «l'habit ne fait pas le moine» le dicton dit vrai, lorsque la haine est trop vive, elle nous met en dessous de ce que nous haïssons, les sentiments changent, le bonheur parcourt la haine. Qui aurait pu croire qu'il menait une doub...