POV Dilara.
Mes yeux s'ouvrirent lentement et se refermèrent immédiatement par réflexe, lorsqu'ils rentrèrent en contact avec la lumière, alors que je ressentais une énorme douleur crânienne, j'essayais de réouvrir les yeux tandis que mes oreilles étaient confrontés à d'innombrables brouhaha.—Elle est entrain de se réveiller je crois. Entendis-je faiblement une voix masculine.
Je sentais des paires de yeux me dévisager, alors que je gardais toujours les yeux fermés, sentant mes pieds et mes mains ligotés. Par la suite une voix féminine répliqua.
— Bien sur imbécile, elle n'a presque rien eu c'est l'héritier qui est dans un état végétatif.
L'héritier...oui...il m'a sauvé...c'est vrai...il doit être gravement blessé...mes souvenirs sont encore flou, mais je crois que tout ce sang qui ruisselait de sa tête devait sans doute être la faute des rebords de la piscine...et dire que si il s'était pas cognée la tête, ça me serait arrivée.
Soudain je sentis un souffle chaud s'écraser contre ma peau, comme si la personne venait de rapprocher son visage prêt du mien.
—Alors tu vas faire semblant de dormir encore plus longtemps, Llona Reyes? Demanda désormais la voix féminine.
Mon cœur rata un battement et j'ouvris brusquement les yeux en voyant jessica entrain de sourire.
Comment!? A-t-elle su !? Comment connaît elle ma couverture !?
—comment!? Demandais-je en la regardant avec des yeux écarquillés.
—tu as bien été futé petite maligne, mais je crois que tu as oublié que nous avons un réseau assez puissant. Dit-elle en tournant ses talons.
Elle s'avança vers une chaise et la saisit avant de la traîner puis de la déposer en face de moi, avant de s'assoir en croisant les jambes, faisant remonté légèrement sa robe, enfin elle leva le regard vers moi.
—tu as des sacrés couilles je dois l'avouer... Pour avoir réussi à t'infiltrer durant notre petite soirée.
Je la regardais toujours, essayant de comprendre la façon dont elle me connaissait, car même à l'université on s'était jamais aperçu en face à face, je ne l'avais jamais remarqué jusqu'à ce fameux jour... le jour des sélections.
—je croyais qu'en tant que Nouvelle à l'université tu te tiendrais à carreaux... Mais tu as fouiné un peu partout, et voilà maintenant il faudra en payer les conséquences.
Dit-elle en souriant légèrement tout en regardant mon corps de bas en haut.
Je baisse les yeux et regarde mon corps, la seconde d'après mes yeux s'écarquillèrent davantage en voyant une robe noir en soie sur ma peau, et des paires de talons noirs accrochées à mes pieds.—C'EST QUOI CES VÊTEMENTS BORDEL !?
Je la regardais confuse alors qu'elle continuait de me sourire, avant de dire:
—faites entrer nos acheteurs.
Dit-elle en braquant toujours son regard sur moi en souriant, mais en s'adressant à l'homme au bout de la pièce.
Elle saisit la chaise et la décala.L'homme défroissa légèrement son costume en hochant la tête, puis il s'avança vers les deux grandes portes en bois, et ensuite de saisir les poignets et de les ouvrir, il recula légèrement puis se décala laissant place à trois hommes, qui se tenaient aux seuils de la grande porte.
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PROFESSEUR sur MESURE
RomanceQuand on pense que «l'habit ne fait pas le moine» le dicton dit vrai, lorsque la haine est trop vive, elle nous met en dessous de ce que nous haïssons, les sentiments changent, le bonheur parcourt la haine. Qui aurait pu croire qu'il menait une doub...