{ chapitre 38 }

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Maïmouna

Les rayons de soleil commençaient à faufiler dans la chambre , je lâche un sourire réjouit , je me redresse difficilement et observe que j'étais seule dans le lit . J'allume mon portable pour voir l'heure, il était midi , wesh j'ai fait un grace matinée dh .

Je me rince le visage, j'ai resserré ma robe de chambre et ouvert la porte avec mes pantoufles.

Il faisait chaud wesh

Je me dirige tout droit vers la cuisine chercher mon petit déjeuner , je savais j'allais la retrouver là bas, j'ai tellement envie de l'étrangler sheutete .

Je prends un plateau et sors le pain et une tasse, je tire le tiroir pour sortir une cuillère mais elle le referme

- khamna yalla day dogal bene affaire si domou adama gua guiss nit meuno ka supporté lolou moma dal si yaw ( tu sais que parfois Allah décide un affaire sur une personne tu vois une personne et tu peux pas le supporter c'est ça qui m'est arrivée avec toi )

Je la regarde de haut en bas

Moi : day ame kay mais le problème c'est que....mane loma bagne bene bagn nala ko fouk, guiss la ak guiss sama boutiti gnoma yamal ( ça arrive parfois mais le problème c'est que si tu me déteste un je te déteste mille fois, te voir et de voir mes intestins c'est la même chose pour moi )

- j'aime notre duo vraiment tu es très drôle mais tu oublies parfois une chose, euh....Maï yaw tu n'as rien dans ta vie amo dra , ton mari ne te calcule même pas, sama boss mome j'en parle même pas, les beaux parents ah eux ndeysane ils ont fait semblant jusqu'à ne plus pouvoir affaire de comparer yi mome laisse tomber en plus tu n'as pas d'enfant ni rien

Moi : Fatima Diallo...dans qu'elle année tu vas arrêter de comploter avec Mareme pour détruire ma relation avec mon bien aimé Chérif momar Sylla quant est ce ? Tu penses que j'ai pas su que t'avais envoûté Momar Tima ya niak classe tu me considères comme ta coépouse ?....

Elle : Mane ? Fatima envoûté ton mari ? Mais t'es malade

Je la retourne contre le mur et tiens sa bouche

Moi : tu t'en lasses jamais d'échouer à chaque fois tu échoue t'as pas de vergogne toi où quoi

Elle : Maïmouna lâche moi sinon je vais crier, Maïmouna

Moi : quelque chose soit bien clair dans ta putain de cervelle sama diguenté ak Momar toi et ta famille dounioussi nokh def dra est ce que tu m'entends

Elle essoufflait en tenant sa ventre, je lâche sa main et elle me lance un regard noir

- dans tes rêves les plus sombres espèce de psychopathe va voir ton mari il t'a laissé dormir pour rejoindre ses amies dans le salon kone tu sais pertinemment que en un fraction de seconde il peut épouser un deuxième femme et regarde moi ça une dame comme toi ne peut offrir un enfant à son mari oh la vache bien-sûr il va chercher une pour lui donner un héritier ou héritière, tu vas jamais entendre maman Maïmouna Diop dommage

Je sourie

Moi : Tima , mardi, mardi Tima tout le monde saura ton vrai visage, mardi Tima , may guene wala yaye guéne ( c'est moi qui sors ou toi qui sort ) retient bien ça

Elle explose de rire

- tralala t'as rien contre moi va psychopathe

Je sors en laissant le mon plateau de dans la cuisine , wallah tu me crois pas mais bakhna j'ai déjà pris ma décision je ne vais plus vivre avec elle dans cette maison une de nous deux doit partir ce jour .

Mais avant tout ça faut que je vérifie elle ment ou bien Momar est dans le salon avec des copines .

Je marche lentement jusqu'au salon, je mets ma tête a l'intérieur pour mieux voir, mais elle mentait pas, c'est quoi ce délire . C'était Fabi , deux autres filles et un
Samba un pote à Momar.

chronique sénégalaise : Amoureuse d'un Mouride Où les histoires vivent. Découvrez maintenant