{ chapitre 45 }

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Tidiane

Ushaïva : Tidiane lanla , t'es trop absent ses jours

Je réfléchis depuis tout ce temps, j'arrive pas à savoir si la décision que j'avais pris c'était la bonne ou pas .

Embu

Fassé Oury, va créer quelque chose de mauvais, je vais perdre ma famille, mes parents . Est ce ça le vaut ?

Mais après tout j'ai pas tenu ma promesse envers Ushaïva, je l'avais promis de ne jamais la partager, elle resterait ma unique ma femme mais j'ai jamais tenu ma promesse .

Franchement, franchement....je l'aime pas, je l'ai épousé pour mes parents alors que Ushaïva je l'ai épousé par amour .

Je peux plus continuer à cacher cette carapace , pour mon bonheur et de ma paix, je crois c'est la bonne décision malgré les conséquences .

Moi : je compte répudier Oury aujourd'hui

Elle me regarde perplexe

Ushaïva : Lane ? c'est une blague ?

Moi : non

Elle se lève bizarrement et sort de la chambre .

Je prends mon portable et appelle mes parents .

Conversation

Maman : mon fils comment vas tu

Moi : je vais bien maman et toi

Elle : alhamdoulillah, naka sa keur

Moi : ça va , ani sama papa

Elle : migui fi , loutakh gua ô ma , gnata fane lala guedjeu dégue, tu m'appelles même plus

Moi : depuis khola tou lene sama bonheur bref dama lene sokhla tay ici , j'ai besoin de vous parler de quelque chose dit le moi à papa

Elle : qu'est-ce que tu nous veux ?

Moi : si vous venez, diguene ko kham guam bon je te laisse à tout à l'heure bisou

Elle : bakhna dinagn niew

Je raccroche et enchaine avec le père de Oury et l'imam , ils disent qu'ils vont venir .

Je me lève et mets Camille dans son berceau et entre dans la douche me préparer .

Ushaïva

J'entre dans la cuisine et pose mes deux mains sur la table, il va la répudier mais what . Ils vont plus me détester que je le suis déjà , en plus c'est vraiment douloureux même si je l'aime pas, aucune épouse ne mérite ça .

Peut être c'est la solution à nos problèmes.

Je prends quelques légumes dans le frigo et commence à préparer le déjeuner .

J'épluche les légumes et trucs comme ça, on toque à la porte, je rince mes mains et l'essuie . Je sors ouvrir la porte .

Je tombe sur mes beaux parents, je sourie et les fais des câlins .

J'anticipais avant la cata .

Moi : vous m'avez trop manqué

Maman : ani sama seut bi

Moi : mini si bir , day nelaw

Elle hoche la tête et ils entrent, en pierre eux .

Ils entrent dans le salon, je retourne à la cuisine, ça n'a pas tardé aussi on sonne de nouveau, je sors ouvrir .

chronique sénégalaise : Amoureuse d'un Mouride Où les histoires vivent. Découvrez maintenant