chronique sénégalaise : Amoureuse d'un Mouride

{ chapitre 44 }

L'autre chapitre était un peu court, je m'excuse .

Goooo

Maïmouna

Je me réveille et regarde mon téléphone, il était 10h, j'ai remarqué des milliers appels manqués de Momar et des fleurs à côté du lit , je prends les fleurs et les jette dans la poubelle, j'ai remarqué une note : pardonne moi  . Je me lève et enfile mes pantoufles.

Une fois sortie de la douche, j'ouvre mon armoire et me change . J'ouvre la fenêtre , je vois des ballons accrochés dessus , je les éclate tous et ferme la fenêtre .

C'est trop facile chiipp  .

Je prends mon portable et sors de ma chambre . Je salue mes parents .

Maman : no fanané

Moi : ah ça va

Maman : sa nausée yi ba migui arrêté

Moi : pas encore mais yalla bakhna.... fleurs yi Momar moko indi ?

Elle :...waw , meune nala expliqué

Moi : maman je t'avais pourtant dit de ne pas le laisser entrer

Elle : bilay je sais, dou mome sakh bene livreur la , j'ai refusé mais tu sais je peux rien y faire tu es toujours mariée

Moi : comme que c'est pas lui c'est bien, je veux pas le voir

Maman : dagua nek si boumou seuy ne l'oublie pas

Moi : dagua ma guiss may farantou

Elle : damala wakh rek , bon paré gnou dem sissa rendez vous bi

Camille

J'étais en scéance avec Oustaz, il  était presque l'heure pour terminer .

Oustaz : meune nala ladj dra ( je peux te poser quelques questions ? )

Moi : ouais

Dis-je en rangeant mes bagages

Lui : tu comptes pas voir ton pére ?

Je m'arrête perplexe en regardant le vide

Lui : Camille ?

...

Moi : tu penses ?

Lui : oui je pense tu devrais les voir d'après tout c'est tes parents et tu devrais pas oublier ce que je t'avais dit à propos de " reuy "

Je soupire, j'ai changé mais je peux pas oublier des choses, j'essaye de pardonner mais je veux pas être manipuler comme Racky a fait avec moi , " djiko ak borom pakh "

Moi : pour être honnête, je sais pas faire autrement ma peine n'a pas su cicatriser

Lui : c'est pas des paroles d'une vraie musulmane, ils t'ont fait beaucoup mal n'empêche c'est ton père tu dois pas avoir du rancune pour eux

Moi : okay

Lui : si j'étais toi , je vais aller le voir, leur montrer comment t'as changé, leur montrer comment leur acte  était désapprouvé

Moi : meussou ma lene bagnal dra kone je vais faire ce que vous avez dit

Lui : merci beaucoup, je vous conseillerais jamais du mauvais

Moi : je sais, vous êtes vraiment un père pour moi

Il se lève et je l'accompagne

Lui : bonne journée ma fille