Chapitre 26 : La menace du Prince Régent

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Meria ne quitta pas le chevet d'Aegon pendant plusieurs semaines

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Meria ne quitta pas le chevet d'Aegon pendant plusieurs semaines. Elle dormait à peine, ne mangeait presque pas et elle mettait toute son énergie à lui procurer des soins. Elle avait mal au dos, souffrait de vertiges et de douleurs musculaires, mais tout cela en valait la peine : Aegon commençait à reprendre des forces. Il n'avait pas encore repris tout à fait conscience, mais sa respiration se faisait plus régulière et il arrivait à ingurgiter des aliments liquides. De temps en temps, il marmonnait des paroles incompréhensibles et son regard était flou, troublé par la douleur.

- Le Roi survivra, même si vous n'êtes pas à son chevet, déclara le Grand Mestre à Meria alors que celle-ci était occupée à lui glisser une cuillère de bouillon gras entre les lèvres.

- Je vous remercie de votre sollicitude, mais je vais bien, répliqua la jeune fille.

- Dans votre état, ce n'est pas conseillé.

Comment pouvait-il savoir ? Elle faisait très attention à ce que le léger arrondissement de son ventre ne soit perceptible par personne. Meria releva la tête et lança un regard irritable vers l'homme dans sa tunique de bure blanche qui se tenait à côté d'elle. Elle se sentait épuisée et n'avait plus aucune patience.

- J'ignore de quoi vous parlez, répondit-elle sèchement.

Le Grand Mestre ne releva pas et il continua à examiner la jambe du Roi. Le seul bruit qui résonnait dans la chambre était le tintement des chaînes de son collier de la Citadelle. On avait couvert le corps d'Aegon de pansements et sa jambe gauche, invalide, était surélevée au-dessus des draps. Une forte odeur de plante mêlée à celle de l'encens envahissait la chambre. 

La couleuvre de DorneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant