Chapitre 28 : Qui frappera en premier ?

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Les jours passaient lentement et Aegon commençait progressivement à se rétablir

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Les jours passaient lentement et Aegon commençait progressivement à se rétablir.

-        Il faut le forcer à se remettre à marcher, insista Larys Fort auprès de Meria.

-        Il n'est pas en état, rétorqua la jeune fille avec irritation. Il doit se reposer, il est encore faible.

-        Plus vite sa Majesté sera rétablie, plus vite vous pourrez siéger à ses côtés sur le trône de fer, avança Larys d'un air entendu. Votre enfant et vous ne serez en sécurité qu'à cette condition.

Meria savait qu'il avait raison. Son ventre s'arrondissait de jour en jour et il viendrait un moment où elle n'arriverait clairement plus à le dissimuler sous les tissus qu'elle avait empilés au-dessus de sa robe. Elle se mit donc à forcer Aegon à se lever de son lit et à déambuler dans sa chambre, le bras passé autour de son épaule. Le jeune homme gémissait souvent, se tordait parfois de douleur et il lui arrivait de la supplier d'un ton larmoyant.

-        Encore un petit peu, mon amour, s'obstinait Meria en le traînant presque.

Elle avait du mal à le soutenir, surtout dans son état, et le Grand Mestre l'aidait souvent à la tâche. Elle avait appris à apprécier cet homme discret au visage sombre qui mettait tout en œuvre pour que le Roi se rétablisse. Meria savait qu'il était au courant pour sa grossesse, mais il ne semblait en avoir parlé à personne. Se doutait-il qu'elle n'aurait pas hésité à l'empoisonner au moindre signe de trahison ? Elle n'en était pas certaine, mais le principal était avant tout que sa maternité ne s'ébruite pas.

La couleuvre de DorneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant