Chapitre 37 : Les dragonniers parjures

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-        Nous ne demandons rien de plus que ce qui nous revient de droit

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-        Nous ne demandons rien de plus que ce qui nous revient de droit. Nous sommes de la maison du dragon après tout.

La voix forte de Hugh Marteau résonnait dans la salle du conseil restreint tandis que toutes les oreilles étaient tournées vers lui. Cela faisait quatre jours que les semences de dragons demeuraient à Peyredragon et qu'ils profitaient de la vie divertissante de la cour d'Aegon. On avait presque épuisé les maigres caisses royales pour leur offrir tous les jours les plus luxueuses distractions, mais cela ni Hugh ni Ulf ne s'en doutaient. Les deux hommes avaient l'air fort satisfaits de leur séjour et il était à présent temps de voir si une alliance était possible ou non. En cas de refus, Meria avait déjà un plan bien ficelé en tête qu'elle ne manquerait pas d'elle-même exécuter. Il ne restait aux deux dragonniers qu'à faire le bon choix s'ils voulaient rentrer en vie sur le continent.

-        Que souhaitez-vous ? répondit Aegon avec assurance. Quels titres ? Quelles terres ?

Il menait les négociations avec un aplomb qui ne ressemblait guère au jeune homme qu'il était autrefois, irréfléchi et versatile. Depuis qu'il siégeait à Peyredragon, il avait vraiment acquis l'étoffe d'un Roi.

-        Je veux Castral Roc, tonna Hugh d'un ton décidé. Vermithor est le plus grand et le plus puissant dragon encore en vie. J'estime qu'il est normal que je sois récompensé à la hauteur de sa... ma puissance.

La couleuvre de DorneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant