Chapitre 18 : Sa Majesté

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Meria entendit la porte s'ouvrir brutalement

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Meria entendit la porte s'ouvrir brutalement. Elle se leva avec toute la fierté dont elle était capable après avoir passé la nuit avec la boule au ventre, craignant que sa fin ne soit proche. Devant elle se tenait Criston Cole, le protecteur de la Reine et membre de la garde royale. C'était un bel homme de haute stature dont l'armure polie étincelait. Comme Meria, il partageait le teint mat, les cheveux et les yeux noirs communs à la plupart des Dorniens. Son visage austère, il la dévisagea des pieds à la tête avant de formuler d'un ton raide :

-        Sa Majesté le Roi vous demande.

Son ton était désapprobateur, mais la jeune fille le suivit sans poser de question, simplement soulagée d'apprendre qu'Aegon était en vie. Il l'emmena jusqu'à la chambre du Roi, dans les mêmes appartements où le défunt Viserys avait rendu l'âme le jour précédent.

Une bonne partie de ses affaires, ses livres anciens et ses miniatures de Port-réal, avaient déjà été déplacées. De grandes tapisseries représentant des corps de femmes nus et entrelacés avaient été accrochées aux murs, entre diverses épées et masses d'armes. Un lit immense, dont le dos en bois sombre était taillé d'une multitude de dragons entourant le dragon à trois têtes Targaryen, trônait au centre de la pièce.

-        Restez ici en attendant sa Majesté, fit froidement Cole en désignant une chaise vide juste en face du lit.

Et il s'en allant dans un cliquettement de métal. Meria s'installa sur le siège inconfortable et croisa les jambes. Les minutes, puis les heures défilèrent. La jeune fille commença à s'impatienter et elle se leva pour parcourir la chambre d'un pas énervé. Qu'est-ce qui pouvait prendre autant de temps ? Elle se sentait humiliée d'être maintenue dans l'attente de cette manière, comme si elle était un objet dont on pouvait disposer à sa guise.

La couleuvre de DorneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant