Yokoshi et moi, partîmes du lycée sans passer par le chemin rempli d'arbre mort. Il habitait plutôt loin du lycée. Un grand nombre de personne saluait Yokoshi, je lui demandai :
« C'est tes amis ?
· Non, ils l'étaient autrefois, mais ils font partis de mon passé »
On arriva devant une des maisons jumelles du voisinage, il chercha dans son sac pendant un moment avant de sortir un trousseau de clé avec un porte clé bleu transparent rond. Il ouvrit sa porte et me dit avec un grand sourire :
« À demain !
· Prends soin de toi et ne te sens pas obliger de venir demain, je sais me débrouiller.
· Je vais bien, ne t'en fait pas. »
Il ferma sa porte, je suis me rentrée à la maison, et me mise au lit. Comme chaque matin j'étais la première réveillée, je préparai le petit déjeuner, en pris une part dans un bento. Une fois au lycée, je commençai ma routine, Yokoshi arriva, il était tout rouge et avait un peu de peine à marcher. Il me salua, avec le plus d'énergie possible il souriait :
« Hey Haya !
· Ça va mieux ?
· Bien sûr ! »
Sans vraiment me contrôler je me rapprochai de lui, le regardai dans les yeux et lui demandai :
« T'es sûr ?
· Certain ! »
Je me sentis, comme envahis par une colère incontrôlable. Je laissai voler ma main sur sa joue, je me mis à crier dans un lycée vide :
« NON, MAIS TU ME PRENDS POUR UNE IDIOTE. JE TE VOIS, TU ROUGE COMME UNE TOMATE !
· Qu'est-ce que... dit-il en se touchant la joue
· Aller je te ramène chez toi.
· Mais ça va
· Non ça ne va pas, je n'aime pas qu'on fasse passer tout avant la santé.
· J'ai juste un peu de fièvre
· Pas qu'un peu Yokoshi, pas qu'un peu ! »
Je lui pris le poignet et l'emmenai jusque devant chez lui, je lui ordonnai de me donner ses clés et il me les tendit. J'ouvris sa porte et je le mis dans son lit avant de lui donner le petit déjeuner que j'avais fait en plus. Il me regarda, je lui rappelai :
« Tu te souviens que tu me vole de la nourriture, alors que moi j'ai faim, aujourd'hui j'avais fait un peu trop de nourriture, alors je pensai t'en donner un peu. C'est bien parce qu'il y en avait trop »
Il accessit, je lui dis que moi j'avais cours, et que je devais partir. Il m'attrapa par le haut de l'uniforme et murmura :
« J'ai peur... »
Je me dégageai et lui promis de revenir ce soir. Il était encore plus rouge, sans doute la maladie qui le consume
De retour au lycée avec une demi-heure de retard, je n'avais pas remarqué que j'étais restée chez Yokoshi tout ce temps. Je m'excusai, pour mon premier retard.
Yokoshi n'aurai pas un peu changé ma routine de mes 16 dernières années ?
La dernière sonnerie retentit, je parti chez Yokoshi, je sonnai à la porte, c'est lui qui a ouvert, je le remis au lit et lui demanda :
« Tes parents reviennent quand ?
· Demain soir, ils sont parti ce matin.
· Ok, je dois m'en aller.
· Non reste. Il m'attrapa par la jupe, c'est vraiment une manie chez lui d'attraper les vêtements.
· J'ai mon frère à nourrir
· Il arrivera à se débrouiller
· Justement, non c'est à peine s'il arrive à faire des pâtes
· Moi aussi !
· Toi tu as ton petit bol de soupe fait maison.
· Laisse-moi te raccompagner alors
· Reste au lit tu dois te reposer
· Je ne veux pas, je ne peux pas
· Si ce n'est pas bien compliquer d'être allonger dans son lit
· C'est compliquer quand tu ne sais pas ce qui peux arriver à celle que tu aimes. Murmura-t-il
· À part des déclarations de garçons que je ne connais pas, il ne se passera rien d'anormal.
· Qu'es que tu en sais. Prononça-t-il en haussant le ton.
· Avant que tu sois dans ma vie, j'étais libre de mes mouvements, j'étais adoré de beaucoup de garçons, ce qui n'a pas changé en fait. J'avais ma petite routine, que jusqu'à aujourd'hui n'avait pas été bouleversé, mais aujourd'hui pour la première fois de ma vie j'ai été en retard avec aucun justificatif, je n'allais pas dire que j'étais en retard parce que j'étais chez mon petit ami. Mon frère a besoin de moi, il besoin de sa grande sœur. Je reviendrai demain, en vie... Yokoshi lâche ma jupe on dirait un pervers. »
Il la lâcha immédiatement s'excusa, je pense que son comportement est à cause de la fièvre, enfin j'espère, il était vraiment bizarre, quand on est malade c'est normal, il paraît mais ça n'excuse pas tout.
Le lendemain matin, après avoir nettoyé mon bureau, je me rendis chez Yokoshi, sauf que sur le chemin je le croisai. Il commença :
« Haya, tu fais quoi dans mon quartier il est plutôt loin du tien. » il l'air d'avoir oublié ce qui s'est passé hier. Je répondis :
« Je te l'avais promis hier, mais tu sembles remis sur pied
· Tu m'as promis quelque chose hier ?
· Quand tu étais malade tu m'as forcé as resté chez toi, alors pour partir je t'ai promis de revenir aujourd'hui
· La honte, j'ai fait quoi au juste je ne me rappelle de rien à partir de ta gifle.
· C'est mieux comme ça, tu étais fiévreux et apeuré de me laisser partir.
· Hier et avant-hier je ne t'ai pas raccompagné, alors qu'on avait eu des disputes plus tôt.
· Tu n'arrivais pas à te lever du lit tu n'allais pas me raccompagner.
· Je m'excuse pour tout ce qui s'est passé chez moi et pour tout ce qui j'ai pu dire de blessant avant-hier
· Rien ne me blesse Yokoshi, j'ai une carapace plus dure que l'indestructible, rien ne me touche, rien n'affecte. J'ai cette mentalité depuis toujours, c'est moi le pilier porteur de ma famille, alors ce que tu m'as dit n'a fait que rebondir te blessant toi et non moi, tu n'as pas à être désolé Yokoshi, tu n'as pas à t'excuser.
· Rassure moi, je ne t'ai rien fait pendant que la fièvre me manipulait ?
· Tu as juste attrapé le haut de mon uniforme et ma jupe.
· Désolé. Dit-il en s'inclinant
· Tu n'étais pas maitre de tes mouvements et de tes actes. Au fait pourquoi tu avais si peur que je rentre seule, je n'allais pas disparaître.
· À cause de Hanna Saori »
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My love of Stone
RomanceDans cette rue pleine de cerisiers en fleur Haya Samoto ne se sens pas à sa place. Elle est ce qu'on peut appeler une beauté froide. Chaque jour elle se fait arrêté par des inconnus, qu'elle laisse comme des pierres sur son chemin. Kô Yokoshi, va ar...