Chapitre 13 Hanna Saori

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Je répétai :

« Hanna Saori ?

· C'était de ma faute si elle est morte

· Elle morte et le sera toujours.

· Je sais, dramatiser ne changera rien !

· Pourquoi ce serait de ta faute ?

· C'était il y a deux ans, on se disputait pour une chose subtile, elle était plutôt énervée, j'avais décidé de rentrer chez moi et elle chez elle. Je m'étais dit que ça passera. Quelques heures plus tard, je reçus un appel de ses parents, j'ai répondu ils m'ont demandé si Hanna était chez moi, car elle ne répondait pas sur son téléphone, je leur dis qu'elle n'était pas chez moi, mais que j'allais la chercher. J'ai arrêté mon jeu vidéo, descendu les escaliers et me mis à scruter les alentours, je ne voyais pas Hanna, dans la nuit noire, j'étais confiant, je pensais la retrouver assez vite. J'ai retracé le chemin pour rentrer chez elle depuis le lieu de notre dispute. Je l'avais retrouvé...

· Tant mieux, que tu l'aie retrouvé. Interrompis-je

· Elle était morte ! Ecrasée par un camion, le petit souci c'est que le propriétaire du camion avait déclaré la disparition du camion en question une semaine avant et ne l'avait pas retrouvé, et de plus il avait un alibi en béton, il était à un mariage, son mariage une bonne centaine de personne pouvaient certifier de sa présence. Le camion a été retrouvé deux jours plus tard à la porte du commissariat, il y avait le sang d'Hanna, mais aucune empreinte digitale. Le propriétaire du camion affirma que rien ne manquait dans le camion, on n'a jamais retrouvé le coupable, les recherches sont terminées depuis un an.

· Je ne suis pas Hanna Saori, moi je fais attention quand je traverse.

· Ce n'est pas drôle ! Me gronda-t-il ironiquement, je crois.

· Je sais je disais ça comme ça, j'espère que ça va mieux, car je n'ai pas envie d'être en retard.

· Tu vas bien ? T'as l'air bizarre ? Je ne t'ai pas refilé ma fièvre ?

· Tu sais que rien ne m'atteint même les maladies, c'est juste que tu as touché, quelque chose que je voulais oublier. Qui fait partie du passé, et qui restera dans le passé.

· Tu veux en parler, je te jure, que ça fait du bien d'en parler.

· Pour toi, peut-être, mais pour moi ce n'est pas pareil.

· Ok, j'attendrai que tu veuilles en parler.

· Yokoshi, il n'y a rien à dire. »

Nous reprîmes la route dans le sens inverse pour aller au lycée.

Yokoshi m'annonça :

« Demain c'est le dernier jour d'école, avant les vacances. Tu vas faire quoi ?

· J'irais surement voir mes parents.

· Je peux te proposer un truc ?

· Quoi ?

· Est-ce que je pourrais t'accompagner, j'aimerai rencontrer tes parents ?

· Si tu veux.

· Vraiment !? s'extasia-t-il

· Il y aura aussi mon frère et mon oncle, te réjouit pas.

· Super je vais pouvoir voir toute la famille Samoto

· En fait, c'est mon oncle du côté de ma mère, il ne s'appelle pas Samoto.

· Désolé !

· Tu es sûr de vouloir venir, pas sûr que tu tiens le coup face à mon père.

· Il est si horrible que ça, au moins j'aurai du réconfort auprès de ta mère !

· Ma mère ne sera pas avec nous pour aller voir mon père, il n'est horrible, juste... Comment dire...

· J'ai hâte !!! »

Il me fit son plus grand sourire et je me dis qu'il ne tiendra pas le coup face à mon paternel. Pas sûre que ça lui fasse si plaisir que ça.

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