Ce à quoi elle n'avait jamais pensé

18.

Point de vue de Harley

Le repas se passe à merveille et j'adore l'entendre rire. Elle argumente sur chaque nouveau sujet et elle fait la conversation presque toute seule. Je fais seulement de petits commentaires pour la taquiner et entendre son joli rire. On finit par terminer de manger et je ne me rend même pas compte que l'on à pris plus d'une heure. On se lève et évidemment elle souhaite payer mais je refuse catégoriquement.
- tu me le revaudras.
Je lui fait mon plus beau sourire et elle rougit en comprenant mon sous-entendu. Évidemment je rigole et elle le découvrira mais il est hors de question que ce ne soit pas moi qui l'invite à manger.
- alors on fait quoi cette après-midi ?
Elle me questionne quand je le rejoins dehors.
- peut être qu'on pourrait aller en ville, je ne suis pas encore allé à la fête foraine ?
Je lui pose la question et son sourire s'élargit. Ça ne m'étonne pas qu'elle aime ça, j'attrape sa main on marche environ dix minutes avant de voir apparaître les grands manèges se trouvant dans le centre. Son visage s'illumine et cette image suffit à me faire sourire. Elle m'entraîne à toute vitesse vers la grande roue. Étonnamment je m'en doutais mais j'espérais secrètement qu'elle ne soit pas fanne des manèges incontournables. Ce n'est pas que je n'aime pas mais on paye beaucoup trop pour un tour qui dure peu de temps, sans compter que cette merde est soi disant romantique.

Point de vue d'Alyzée

Nous montons dans la grande roue, j'ai toujours rêvé de faire cela avec la personne que j'aime. Je me doute qu'Harley ne raffole pas de ce genre de choses mais il ne dit rien et me suis gentiment en souriant quand je le regarde. Il essaie de cacher son mécontentement et je lui en suis reconnaissante. Si il se comporte bien je ferai moi aussi une chose qu'il a envie de faire. Je lui promet cela dans la file d'attente et j'ai l'impression que ça lui fait réellement plaisir. On monte ensemble et on s'assoit face à face. Quand ça commence à tourner je me lève et vais vers la vitre. Nous sommes en septembre et il fait encore très chaud, le soleil est derrière quelques nuages mais sa chaleur se fait sentir.
Je ne l'avais pas entendu et Harley me surprend quand il enroule ses bras autour de ma taille. Il pose ses lèvres sur mon cou et je dégage mes cheveux afin de lui faciliter l'accès. Il embrasse la peau de mes épaules et remonte jusqu'à ma mâchoire. Il a l'air de meilleure humeur. Une de ses mains se dirige sur ma poitrine tandis que l'autre reste sur le bas de mon ventre. Ma main gauche se retrouve dans ses cheveux alors que mes ongles de l'autre main s'enfoncent dans son bras. Sa bouche est toujours verrouillée sur mon cou. Il suce ma peau, mordille mon lobe et lèche mon épaule. Sa main se serre sur ma poitrine sans pour autant me faire mal. Mon cœur s'emballe.
La vue est magnifique mais Harley de cette humeur avec moi est la meilleure des attractions. Il reste dans mon dos, sa tête sur mon épaule jusqu'à la fin du tour. Quand on descend, il prend ma main.
On se balade encore une heure, nous achetons une glace et faisons pleins de photos. Il me raccompagne chez moi, m'embrasse encore devant la porte et me souhaite bonne soirée et nuit. Quand j'entre, je trouve mes parents et leur raconte ma journée sans trop en dire sue ma relation avec Harley.  Ensuite, je monte dans ma chambre afin de préparer mes affaires de cours pour le lendemain. Je range ce que j'avais acheté et vais prendre une douche pour pouvoir être tranquille avec un bon livre.

Point de vue d'Harley

Une fois que j'ai vu Alyzée rentrer, je décide d'aller voir ma petite sœur. Certes je verrai mon connard de père mais ça fait plus d'un mois qu'elle me réclame. J'essaie d'être présent pour elle en montrant à mon géniteur qu'il n'est rien pour moi.
Dans sept ans, quand Éloïse aura quinze ans je pourrais la voir elle celui qui l'éduque. En attendant je le préviens souvent de ne pas jouer au con avec elle. Je m'arrête lui acheter un livre, comme moi, elle se réfugie dans ces mondes inventés mais tellement plus facile que ce que nous vivons.
Arrivé devant la maison de celui qui m'a élevé, je souffle avant de pousser la porte en bois et de voir une magnifique princesse courir vers moi avec ses jolies bras tendus. Je la sers dans mes bras plusieurs minutes, quand je la repose par terre, ses petits yeux se dirigent vers le paquet qui se trouve dans ma main, je sais qu'elle se retient de ne pas le réclamer et ça me fait d'autant plus rire. Je lui tend et son visage s'illumine d'un grand et magnifique sourire. Mon père ne l'a pas totalement bousillée et inconsciemment je lui en veut de ne pas avoir fait ce léger effort sur moi aussi, car sans ça j'aurai pu rendre Alyzée pleinement heureuse alors que là je ne le fais qu'en partie. Eloïse ressemble tant à maman, ses cheveux blond sont autant bouclés que les siens et elle est tout aussi jolie. Cette ressemblance accentue encore mon envie de l'éloigner de notre père. J'aimerai tellement que ma petite sœur vive une enfance tranquille, paisible et qu'elle soit aimée... Pas comme moi. Seulement, ce n'est pas avec cet homme qu'elle pourra bien débuter sa vie.
Je reste plusieurs heures dans sa chambre avant d'entendre notre père se lever, elle sait que c'est mon signal pour partir. Elle est si jeune mais si intelligente qu'elle comprend déjà pourquoi je le fuis autant.
- tu ne m'oublie pas hein ?
Elle me demande cela de sa petite voix quand je la sers dans mes bras avant de partir.
- bien sûr que non, je reviens le mois prochain princesse, je t'aime.
Je lui assure tout cela et elle dépose un baiser sur ma joue avant de s'éloigner. Je sors de sa chambre, croise mon père que je ne regarde même pas et sors de la maison à toute vitesse.

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Bon dieu j'essaie de rattraper le retard mais c'est de pire en pire 🥲
J'espère que ce petit chapitre vous a plu, si c'est le cas n'hésitez pas à voter et commenter 🫶🏼

Sur ce, j'espère écrire à nouveau bientôt et je vous fais plein de bisousssss 😘🤍🤍