Chapitre 12 : La maison Ferrari

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Il se réveilla plusieurs jours plus tard en pleine nuit, en sursaut. Une douleur atroce l'accabla et il se tordit de douleur à en pleurer. Il mit sa main sur son ventre. Puis sur son cou. Il déglutit difficilement. Il était dans sa chambre . Ils l'avaient traîné dans la pièce. Il tenta de se lever du sol, en vain. Il se tourna sur le côté et cracha de nouveau du sang. Il ne sera donc jamais tranquille ? Il se mit à pleurer. Que devenait Arizona ? Et Soledad ? Ils n'auraient jamais de troisième rencard.. jamais il ne l'embrasserai.. jamais il ne vivrait.. il allait mourir ici. Personne ne pourrait le sauver. Il s'évanouit de nouveau.

Arizona prit la voiture le lendemain et se dirigea chez ses parents. Arizona sauta de la voiture et alla toquer chez ses parents. Son père lui ouvrit.

- Où étais tu passé mon enfant ?
- Mon frère m'a séquestré à la cave et Nathanael n'est pas gay, le gérant à donner une fausse chambre quand on l'a vu. 
- Attends quoi ?
- Je vous assure père croyez moi. Ils ont retrouvé Nathanael, ils vont le tuer.. il n'y a que votre parole qui le sauvera.
- Ton frère t'as fais quoi exactement ?
- Il m'a battue et m'a affamée pendant des jours et des jours.
- Je ne te crois pas.
- Je vous en prie, j'ai toujours été sincère avec vous.
+ Oui mais ce sont de graves accusations, il nous a dit que c'était toi qui l'avait attaqué à coup de flingue.
- Bien sûr que non, croyez moi s'il vous plaît. 

Il réfléchit et ferma la porte au nez d'Arizona. 

Depuis le message inquiétant de Julien, Soledad ne trouvait plus le sommeil. Elle devait sauver Nathanael et Arizona. Mais comment lorsque l'on appartient pas aux riches de Ricks ? En faisant jouer ses contacts ? Ce n'est pas parce que le garde champêtre du village de ses parents est le meilleur ami de son père que c'est un contact pour faire arrêter la famille la plus riche…Non, un seul plan s'offrait à elle. 

Le soir venu, Soledad passa ses vêtements les plus sombres. Elle se dirigea vers les hauts de Ricks le plus discrètement qu'elle le pouvait. Le long de sa cuisse, elle avait dissimulé un coupe papier, au cas où. Dans la poche intérieur de sa veste, elle avait préparé un couteau d'office. Elle se répétait à elle-même qu'elle ne devrait pas chuter sous peine de s'autosaboter. 

Les hauteurs de la ville étaient si belles, rien à voir avec le reste. Les rues étaient entretenues, certaines ruelles étaient pavées. Des candélabres qui avaient traversé les époques faisaient revivre le passé, tantôt victorien puis 19ème. Les maisons étaient d'anciens manoirs ou des villas récentes très chics. Quand on ne connaît pas cette partie de la ville, comment retrouver la maison des héritiers Ferrari. La question trouva rapidement une réponse. Un immense portail métallique noir avec le Cavallino Rampante, le fameux cheval cabré, laissa échappé un rire à Soledad. Évidemment, les italiens et leur besoin de grandiose… 

La jeune femme ne voulait pas s'approcher trop rapidement de la propriété. Des caméras surveillaient l'entrée. Mais l'invitation se fit d'elle-même. Une femme bien bâti lui attrapa son chignon à travers la capuche. 

- On aime pas trop les fouineurs par ici. 

Soledad ne put rien faire. Son effet de surprise s'était retourné contre elle. Son assaillante la traîna dans une voiture. Rapidement, elle fut emmenée dans la demeure des Ferrari. 

- Dis à monsieur qu'on a une invitée pour lui, aboya la femme sur un homme au visage tellement fermé qu'aucune âme ne semblait habiter ce corps. 
- Il est occupé. 
- C'est la nana dont parlait le véto. 
- Julien ? Qu'est ce que vous lui avez fait ?, s'exclama en panique Soledad. 
- On lui a offert un arrêt de travail longue durée. 
- Non ! Non ! Bande de…. 

La brune ne put finir sa phrase. Une femme qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Nathanael ouvrit la porte derrière eux. 

- De la compagnie supplémentaire ? On est jamais trop nombreux. Amenez la avec les autres. 

Les malheurs de RicksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant