Norman Osborn

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Hello !

Bon, j'étais bien partie pour tenir le rythme d'un chapitre par semaine, mais c'était bien sûr assez optimiste.

Qu'à cela ne tienne, voici la suite de notre histoire !

Et je m'excuse d'avance de la façon dont se clôt ce chapitre.

Vous avez l'habitude : TW drogue, alcool.

Bonne lecture !

XXX

Après une après-midi passée à fumer et à réaliser toutes sortes d'expériences dans le laboratoire des Osborn, Harry invita Peter à passer la nuit chez lui. L'adolescent accepta, peu désireux de rentrer chez lui dans son état. Tony était peut-être un père compréhensif, mais Peter n'était pas certain qu'il voit d'un bon oeil que son fils consomme de la drogue, fut-elle douce. Ce serait un très mauvais exemple pour Morgan, dirait-il probablement. Il se moquerait bien du reste : de l'apaisement dont Peter avait désespérément besoin, du réconfort apporté par l'herbe de Harry, de ce besoin viscéral de s'échapper de ses propres pensées, y compris en usant de substances illicites.

« Je reste chez Harry pour la nuit » décida-t-il d'écrire à son père. « Il me prêtera une brosse à dents et un pyjama. Son père est ok. »

La réponse ne se fit pas attendre : « Où étais-tu, aujourd'hui ? »

Le coeur de Peter rata un battement. « Comment ça ? »

« J'ai reçu un coup de fil de ton proviseur. Tu n'es pas allé en cours. »

— Est-ce que le mélange vodka et herbe est dangereux ? demanda Peter en levant les yeux de son téléphone. Je crois que je vais en avoir besoin.

Harry éclata de rire :

— A petites doses, c'est merveilleux.

« J'avais une urgence. Je t'expliquerai demain » tenta-t-il d'envoyer à Tony.

Celui-ci essaya de le joindre ; Peter rejeta fébrilement son appel.

« Peter, je sais que tu viens de rejeter mon appel. Réponds-moi » écrivit l'homme.

« Désolé, ça capte mal chez Harry ! »

« Tu mens très mal, même à distance. » Quelques secondes plus tard : « Je ne suis pas fâché, j'essaie seulement de comprendre ce qu'il se passe. Où étais-tu ? Pourquoi ne m'as-tu pas appelé ? »

— Oh là là, il se prend pour qui, lui ? souffla Harry, qui avait suivi la conversation par-dessus l'épaule de son ami. C'est un flic ou quoi ? Laisse-moi lui répondre.

Sans attendre de réponse, il arracha le portable des mains de Peter et tapa frénétiquement :

« Harry avait besoin de mon aide pour un projet de sciences. C'était urgent. Désolé, j'aurais dû te prévenir ! Je t'aime, mon papa chéri. A demain » suivi d'une flopée de coeurs.

— Mais t'es malade ! s'exclama Peter. Il va jamais croire que c'est moi qui ai écrit ça !

— Oh, allez, Pete, détends-toi ! J'suis sûr qu'il va tomber dans le panneau !

La réaction de Tony confirma ses craintes : « Peter, est-ce que tu es dans ton état normal ? »

— Regarde ! glapit Peter. Il n'y croit pas une seconde !

Ses pouces tambourinèrent avec fébrilit l'écran de son téléphone : « Désolé, c'était Harry. Mais oui, on devait travailler sur un projet de sciences urgent. Je rattraperai les cours, Gwen me les enverra. Je vais bien. C'est ok pour ce soir, du coup ? »

SundownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant