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Ses paroles me frappaient de plein fouet et je sentis l'envie de mourir et mes pieds me dirigeait vers ma chambre, j'étais comme absente exécutant des mouvement machinaux j'ouvris enfin la porte de mon sanctuaire autrefois sur et désormais empli du poids écrasant de ma propre trahison et je m'enfermais car je cherchais un refuge dans les ruines de mon propre monde intérieur, les murs délabrés de ma chambre semblaient refléter l'état de mon cœur brisé.
Tandis que les vêtements éparpillés au sol créant une pile chaotique autour de moi reflétant le tumulte de mes pensées tourmentées.
Le corps fragile je laisse mon corps tombé sur le lit, et les larmes jaillirent de mes yeux comme des torrents impétueux, chaque sanglot était un cri silencieux de désespoir, un appel à l'aide lancé dans l'obscurité oppressante de ma propre tourmente.
Je me sentais comme une naufragée sur une ile desserte, abandonnées par tous ceux que j'aimais y compris moi-même, les paroles cinglantes de mon père resonnaient dans ma tête telles des cloches funèbres, marquant la fin de l'innocence et le début d'une culpabilité écrasante, j'étais prise au piège dans un tourbillon d'émotion contradictoire incapable de trouver un répit dans tout ce bazar.
J'étais à la fois prisonnière et geôlière, condamnée à errer dans les décombres de ma propre prison d'émotion. Il me fallait trouver la force de me relever et de réparer le bordel que j'avais causé aussi difficile que cela puisse être.
C'est alors que je me rendis compte que mon lit et mes vêtements étaient maculés de taches sombre et rougeâtre, témoins muets de ma lutte mensuelle.
Etant sans le sou pour acheter des protections je me levais avec précaution sentant la honte et la frustration de ne pas avoir ne serais ce que 100frs sur moi afin d'acheter une couche a jeté, l'arrachais un morceau de tissu de l'un de mes vêtements les plus précieux

DETOXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant