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Et le serrais contre moi.
Après mettre changée je jetais les vêtements et les draps souillés dans un coin de la chambre, comme pour reléguer mes soucis à l'obscurité, recroqueviller je laissais éclater mon chagrin, me sentant seule et démuni face à la cruauté de mon corps et de ma situation.
Pourquoi avais-je menti ?
Pourquoi je n'exprimais jamais ce que je ressentais ?
Pourquoi avais-je tout le temps peur ?
Pourquoi...pourtant je n'étais pas en tort...alors pourquoi ?
Pourquoi étais ce mauvais d'exposer à la lumière le mal que les gens nous faisaient ?
Pourquoi nos parents ne se rendaient pas compte de leurs agissements ?
On dit souvent que les traumatismes était une affaire des européen -Des blancs
Mais ce n'est pas vrai nous avons tellement l'habitude de toute cette violence, cette méchanceté, des paroles durs et des coups sans raison que nous semblant insensible et plus résistant à la douleur mais nous ne sommes que des êtres brisés.
J'aimais mes parents monsieur Gaston et madame Brigitte MALONGA leur amour conditionnel on fait de moi celle que je suis aujourd'hui, ce sont des parents aimant -Du moins à leur façon, et bienveillants.
D'aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais considéré que tout m'était acquis, j'ai toujours travaillé dur la faim dans le ventre et dans l'âme afin d'avoir ne serais ce qu'un peu d'amour, de respect, de reconnaissance et de pain pour me remplir la panse.
Ils ne nous ont jamais affamé loin de là mais nous nourrissaient

DETOXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant