5 - perdu

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Perdu

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-Du côté de Julien

Je me réveille doucement. Jean-Philippe est là, à côté de moi. Son visage est si détendu.

La lumière qui traverse la fenêtre que j'avais oublié de couvrir me permet de le distinguer correctement.

Je l'embrasse sur le front et me lève de mon lit, cependant un énorme mal de crâne me ramène à la dure réalité.

Nous avons bu toute la nuit et maintenant nous devons en payer les conséquences.

Je me dirige vers la salle de bain silencieusement afin de laisser Jean Philippe se reposer tranquillement.

Je regarde dans mon armoire à médicaments et mon regard tombe rapidement sur une boîte d'aspirine. Je prends une pilule et pars en direction de la cuisine.

Je me serre un verre d'eau.

Au moment de prendre la pilule je sens des bras recouvrir ma taille.

-Tu es levé ? Lui demandai-je.

-Non je fais un bowling. Me dit t'il sûrement encore énervé que je ne l'ai pas soulevé hier soir.

-T'es fâché à cause d'hier ? Lui répondis-je humoristiquement.

-J'avoue que j'aurais voulu que ta bouche embrasse autre chose que mes lèvres mais je m'en contenterais pour le moment, j'ai juste un affreux mal de tête. À ce que je constate toi aussi ?

-Effectivement. Tiens prends mon verre et la pilule, je vais m'en chercher une autre.

-Merci Julien.

Je me tourne vers lui, je prends son visage entre mes mains et je l'embrasse tendrement afin de lui transmettre tout mes sentiments.

-Tiens je te laisse tout ça sur la table je reviens.

Il hoche la tête en signe de réponse.

Je me redirige donc en direction de ma salle de bain et en ouvrant à nouveau la boîte en carton je constate que c'était ma dernière aspirine.

Faudrait que j'aille en racheter.

Je soupire et reviens dans la cuisine afin de nous préparer un petit déjeuner.

Jean Philippe était entrain de regarder des vidéos sur son téléphone.

-Tu veux manger quoi ?

Il me regarde l'air amusé et dit :

-Tu cuisine toi ?

-Très drôle, oui je cuisine. Et j'ai encore plein de talents cachés tu verras. Dis-je, ma voix pleine de sous-entendu.

-Ne fait pas l'homme mystérieux, dit moi comment je peux découvrir tout ces talents ?

Je lui souris.

passion politique (Jean-Philippe Tanguy et Julien Odoul)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant