passion politique (Jean-Philippe Tanguy et Julien Odoul)

16 - Pourquoi après tant d'années ?

Pourquoi après tant d'années ?

⚠️ Voir playlist avant de lire ⚠️

-Du côté de Jean Philippe

Aujourd'hui nous sommes samedi, en général ils sont plutôt calmes donc ça devrait aller.
Je viens de finir de me préparer et j'attends Julien pour partir.

Après une dizaine de minutes il revient enfin en costume.

-Tu t'es fait bien beau aujourd'hui.

-Oui, ma sœur doit passer à mon bureau et j'ai pas envie qu'elle se moque encore de moi. Dit t'il avec un sourire en coin.

Est ce que cette phrase avait un double sens ?

-Haha oui je vois.

-Je ne lui ai pas encore expliqué pour toi et notre père.

-Tu vas lui expliquer ?

-J'ai pas le choix.

-Mouais mais j'ai peur de la suite...

Il s'approche de moi et relève mon menton avec deux doigts.

-Tout va bien se passer. On va te protéger compris ?

-Il y a quelque chose que je t'ai pas dit, tu m'a dit qu'il s'était échappé et que les policiers n'avaient aucune piste ?

-Oui pourquoi ?

-Ben j'ai peut-être un moyen de les aider.

-Comment ça ?

Le ton de sa voix était faible, comme si lui aussi avait peur de le suite tout d'un coup.

-Après le meurtre de mon ex copain il m'a donné son numéro afin que je puisse faire appel à lui dans le futur si j'en avais besoin.

-Tu l'as toujours ?

-Oui.

Il baisse la tête l'air pensif.

-On va en discuter avec ma soeur.

-D'accord.

Il s'approche de moi et dépose un baiser sur mon front pour me rassurer.

-Hé, ne t'en fais pas ma sœur est quelqu'un de bien elle sera de ton côté.

-J'espère...

-Je t'aime Jean Philipe et quoi qu'elle en pense je serais toujours de ton côté moi.

-Je t'aime aussi et je te fais confiance mais j'ai peur.

-Ne t'en fais pas tout va bien se passer je te le promets.

Je hoche la tête en signe de réponse.

Nous nous dirigeons tout les deux vers nos voitures et partons en direction du bureau, une fois arrivé je passe par le bureau de Jordan.

Je toque à la porte et me permets d'entrer.

Je pénètre dans la pièce et pose mes yeux dans les siens.

Malgré la gêne qu'il essayait de dissimuler il soutient mon regard.

-Jean Philippe.

-J'aimerais savoir si ça va mieux qu'hier. Dis-je en me raclant la gorge.