passion politique (Jean-Philippe Tanguy et Julien Odoul)

7 - hôpital

Hôpital

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-Du côté de Julien
Passé

En attendant que ma mère sorte du bloc opératoire les policiers nous ont placés moi et ma sœur chez notre tante. Elle a toujours été gentille avec nous et ma mère lui fait entièrement confiance.

Aujourd'hui c'est le grand jour, je vais être autorisé à voir ma mère, ma petite sœur à été jugé trop jeune pour la voir, elle devra encore attendre quelques jours.

Ma tante Elizabeth à laisser ma sœur avec son mari pendant qu'elle part m'emmener à l'hôpital.

Je suis assis dans sa voiture à l'arrière, j'observe la route. Il fesait plutôt beau dehors, le soleil était de la partie et les oiseaux volaient dans le ciel bleu.

Cependant mon cœur et mon esprit sont devenus une véritable tempête à tout heure de la journée.

La nuit c'est le pire.

Le sommeil est devenu mon ennemi.

Les rares soir où il décide d'être de mon côté il remplit ma tête de cauchemars interminables, chaque cauchemar qui passe par mon esprit a été créé par le diable en personne.

Le trajet jusqu'à l'hôpital est plutôt long.

Elizabeth décide d'entamer la conversation :

-T'es impatient de revoir ta mère ?

-Mhmm...

-On dirait pas...

-Si si.

-Tu es sûr que ça va Julien ?

-Mon père a essayé de nous tuer et ma mère s'est fait tirer dessus mais oui appart ça, ça va...

-Arrête d'être négatif comme ça. Ta mère a survécu c'est super ça non ?

-mhmm oui.

J'aurai préféré que mon père me tire une balle à moi et pas à elle malgré tout.

-On est arrivé, sors de la voiture je t'accompagne.

-D'accord merci.

Elle me prends par la main et nous traversons la porte de l'hôpital.

Je hais l'odeur des hôpitaux.

Ça sent le mort, comme si on te donnait un avant-goût de ce qui va t'arriver.

Et ces couloirs blanc.

Il y a des légendes qui disent que ça fait référence à la lumière blanche que les gens voient quand ils sont entrain de mourir.

Encore une invention pour vous rappeler où vous aller finir en entrant dans cet hôpital.

Plus je m'avance dans ces couloirs plus je sens mon cœur battre jusque dans mon ventre.