passion politique (Jean-Philippe Tanguy et Julien Odoul)

3 - un craquement

Un craquement

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-Du côté de Julien
Passé

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Ce chapitre contient des scènes violentes et dérangeante !! Âmes sensibles s'abstenir, pour ceux qui préfèrent ne pas le lire, ce chapitre sera réexpliquer un peu moins violemment plus tard dans l'histoire !

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-T'avais promis que tu ne t'énerverai pas chéri...

-Toi je ne veux plus t'entendre, tu savais très bien ce qu'il allait dire.

-Je voulais l'aider...

-En me cachant la vérité ??

-Pourquoi tu réagis comme ça ?

Il se rapproche de maman, son regard de tueur plonge rapidement dans le mien.

-Toi viens ici.

Je me lève et m'approche de mon père le cœur battant.

-Reste là, au moindre faux pas je la tue compris ?

-Chéri qu'es qui te prend ?! T'es devenu fou ??

Il se rapproche encore plus d'elle et l'attrape par son tee-shirt.

-Ferme la.

Il se tourne vers moi, ses pupilles étaient dilatées et son corps semblait rempli d'adrénaline.

-T'es content toi ? Hein ? Il sourit avant de continuer. Regarde, regarde bien ce que je vais faire à ta mère, tout ça c'est de ta faute. Tu te rends compte ? Si tu n'avais pas décidé de devenir un putain de pédé tu aurais pu sauver ta mère et on aurait pu tous vivre une vie d'harmonie mais il a fallu que tu foute la merde, t'as toujours été comme ça, tout ce que tu touches ou approche tu le détruit. Peut importe qu'un jour j'aille en prison, je vais te faire payer pour ce que t'as fait.

Je le regarde les larmes aux yeux, totalement impuissant. Je sens le stress envahir tout mon corps, mon souffle devient de plus en plus irrégulier et les larmes se mettent à couler de mes yeux sans que je puisse les arrêter.

-Je t'en supplie laisse maman... Elle n'a rien fait...

-Elle m'a menti. Et tu le sais très bien alors n'essaie pas de la défendre tu aggrave son cas et le tien.

Je reste silencieux, mon regard cherchant une solution à cet enfer.

-Maintenant regarde bien.

Il part chercher un cutter dans la cuisine tout en retenant ma mère. Il lui envoie un coup de poing dans la joue et profite de sa courte inconscience pour l'attacher à une chaise.

Je reste immobile devant la scène, mon corps est paralysé sous le stress.

Il commence à lui mutiler le bras lentement tout en s'assurant que je regarde bien. Je reste pétrifié devant cette vision. Mon père plaque une main sur la bouche de ma mère l'empêchant de crier ou d'appeler à l'aide. Elle ne pouvait rien faire et moi non plus.