Les Notes Du Destin - Pierre Garnier //TERMINÉ//

Chapitre 20. Les Larmes Derrière Les Projecteurs

Coralie

À la fin de cette évaluation, je remercia les professeurs et mes pieds me m'emmenèrent hors du studio de danse. Je m'en étais plutôt bien sortie pour mon évaluation de danse mais pour celle de chant, je n'étais pas sûre. J'avais faillit craquer plus d'une fois pendant la chanson et même pendant ma chorégraphie, j'avais senti mes larmes monter.

C'est avec les yeux empli de larmes et le cœur battant à tout rompre que je m'étais isolé dans un coin calme, hors champ des caméras. Pour les évaluations, elles étaient toujours allumées et je refusais qu'on me voit dans cet état surtout que mes parents et mes meilleurs amis regardaient les quotidiennes mais surtout le live au château.

Lentement, je pris place derrière un arbre, je me laissa glisser contre celui ci et me mit à relâcher toute la pression mais aussi toute l'émotion que j'avais gardé en moi durant toute l'évaluation. J'avais le cœur qui battait à tout rompre, ma respiration s'accélérait au fur et à mesure que je pleurais alors que mes jambes, tremblaient tel une feuille bercé par le vent.

J'avais besoin de ce moment, besoin d'être seule pour essayer de ne plus penser à ce qu'il s'était passé avec mon ancien petit ami pour essayer de remonter la pente seule. Seulement, en chantant cette chanson, j'avais rouverts cette porte, j'avais rouvert la plaie et maintenant, n'arrivais plus à penser à autre chose qu'à cette relation qui s'était fini en une piscine de larme pour ma part.

Je n'arrêtais pas de penser à lui désormais, à ce qu'il m'avait fait, ce qu'il m'avait promis alors qu'en réalité, c'était faux, du bluff comme il l'avait fait durant toute notre relation qui pour moi comptait tellement que j'en vomissais de tristesse.

Je pleurais à chaude larme, je n'arrivais pas à m'arrêter même lorsque je sentis une présence prendre place près de moi.

Honteuse, je n'eus pas l'audace de relever pour faire face à la personne qui était là, près de moi mais, je reconnaissais son odeur...

Je savais qu'il était là.

Il ne disait rien mais il n'avait pas besoin de dire quoique ce soit pour que je me sente entouré. Il avait aussitôt posé une main sur mon dos qui était découvert et laissait de petits cercles sur ma peau fraîchement rafraîchis par le temps de septembre.

Rien que le contact de sa peau contre la mienne me laissait quelques frissons mais, je pleurais toujours autant et n'arrivais pas à m'arrêter, je n'arrivais pas à lui faire face et n'arrivais encore moins à le regarder... lui qui était venu pour voir comment j'allais... qu'il faisait attention à comment je me sentais et comment je vivais la chose.

Il était attentionné avec moi mais je ne savais pas comment je pouvais lui faire face alors je ne disais rien et attendais juste qu'il parle. Je ne me sentais pas capable de dire quoique ce soit et encore moins de le regarder, je pleurais toujours à chaude larmes n'arrivant pas à m'arrêter. Ce souvenir était bien trop douloureux pour que je réussisse à faire et dire quoique ce soit, j'étais à nouveau détruite, au plus bas et essayais de remonter la pente seule mais... pour le moment ça n'était pas bien parti.

Je savais qu'une fois mes pleurs finis ça allait aller mieux et que cette plaie allait se refermer mais hélas, je ne savais pas quand est ce que j'allais réussir à arrêter mes pleurs surtout que la, c'était bien parti pour durer longtemps tellement c'était douloureux pour moi de repenser à tout ce qui s'était passé.

Peut être que je devais en parler à quelqu'un pour me libérer et aller mieux ou peut être qu'au contraire, je devais tout garder pour moi et refermer ma plaie le vite possible.

J'étais perdus entre tout raconter et ne rien dire, j'avais comme qui dirait le cul entre deux chaise et ne savais pas quelle issue choisir même si je savais que ce jeune homme assis près de moi n'allait pas me juger et bien au contraire, serait à mes côtés près à m'aider à remonter cette pente.