Les Notes Du Destin - Pierre Garnier //TERMINÉ//

Chapitre 21. Entre L'amitié Et Le Désir

Coralie

Après de longues minutes dans les bras de Pierre à ressaser mon passé et à me demander pourquoi est ce que cela m'avait autant affecté en chantant, je me détacha de lui contre mon gré. Nous avions cour de théatre cette aprés midi avec notre professeur Pierre et ensuite, marlène et lucie devaient venir pour répéter avec nous une chanson pour le prime sans compter que je devais encore appeler mes parents.

Pierre, incompréhensif de mon geste, me lança un regard en humectant ses lèvres toujours en laissant vagabonder sa main dans le creux de mon dos, comme il le faisait depuis qu'il était arrivé.

-on devrait y aller les autres doivent nous attendre

-oui tu as raison.

-ça se voit que j'ai pleurer? demandais-je

-à peine, plaisanta Pierre un instant. Nan ça va puis c'est pas si grave on a tous eu un petit moment comme ça.

-pas faux mais je pense pas que je serai capable de leur expliquer à eux aussi...

-rien t'oblige à leur dire si veux pas ils t'en voudront pas, me rassure Pierre.

Lentement, il se leva et prit la main dans la sienne pour que je me relève également. Je lui rendis son sourire en donnant une impulsion avec mon autre main puis, me releva à l'aide de Pierre pour me retrouver debout, collé à lui.

Il n'avait sûrement pas fait exprès au vu de ses joues rougies par la situation et son regard fuyant mais, rien que le fait d'être collé à lui, à son torse, je sentais son cœur battre à la chamade, sentais sa respiration s'accélérer alors que sa main dans laquelle j'avais la mienne, devenait moite au fur et à mesure que le temps passait.

De mon côté, je ressentais une chaleur monter en moi, de mes pieds jusqu'à mes joues qui se mirent à rosir en une fraction de seconde lorsque je croisa le regard intense de pierre.

Automatiquement, je sentis quelque chose d'étrange se goupiller dans mon estomac alors que mes lèvres s'etirèrent en un sourire qu'il me rendit de suite juste avant de se détacher de moi pour que nous gardions nos espaces rien qu'à nous même si, selon moi, la sensation n'était pas du tout désagréable, c'était même le contraire...

-en route papillon?

-oui.. balbutiais-je. Oui en route pierrot!

En riant, nous partîmes tout les deux en direction du château pour rejoindre les autres qui devaient sûrement regarder les évaluations des derniers élèves à passer. Parler avec Pierre m'avait fait un bien fou, j'avais pu me libérer et déverser toute ma peine envers lui et il m'avait écouté sans dire le moindre mot. Il était resté près de moi sans rien dire ni même se plaindre et j'avais trouvé en lui une paire de bras qui étaient là pour me consoler quoiqu'il arrive.

C'était étrange de se sentir aussi bien près de lui alors que nous nous connaissions que depuis quelques jours à peine, je ne comprenais pas trop pourquoi est ce qu'il y avait cette sorte d'alchimie entre lui et moi mais après tout, je l'avais aussi avec les autres membres du château. Je m'entendais bien avec tout le monde excepté peut être Marie Maud mais là, pour le coup ça n'était pas ma faute. Je faisais des efforts pour tenter de l'approcher mais elle, elle me dévisager dès qu'elle en avait l'occasion.