Ⅳ. Les Échos du passé

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J'étais dans le noir bâillonné, sur cette scène, ils étaient là je le savais, le public était là attendant de voir ma détresse et sûrement de s'en réjouir.                                                        J'aurais préféré mourir, j'aurais préféré accepté le viol de Mio et fermer ma bouche, j'aurais préféré ne pas voir Zyran le jour du meurtre et ne pas me souvenir de lui.

Me souvenir de nous...

J'aurais préféré jamais naître. D'un coup les rideaux se tirèrent, la lumière m'aveugla me mettant à la vue de tous, tous... des hommes. Des hommes qui commençaient déjà à se lécher les lèvres, à se frotter les mains, à me dévorer du visage, tous...des hommes.

Un..deux..trois..quatre, quatre personnes vêtu de noir de la tête au pied commencèrent à ramener un fond ? Une sorte de puit emplie de bois, un autre ramena une torche de feu.
Je compris alors, et mes larmes s'arrêtèrent dans leur élan, rien n'y personne te sauvera me souffla un homme de la fosse, voyant mon choc à mes yeux.

Rien.

Personne.

Je tournais ma tête d'un côté à l'autre essayant de réguler ma respiration essayant d'arrêter ma souffrance, mais non il avait bien raison, personne n'est là, personne n'a jamais été là d'ailleurs. Continuant à tourner ma tête n'arrivant plus à m'arrêter je m'attardai soudainement à ma vue de droite...lui.

Il était là... avec une femme... elle semblait avoir plus peur que n'importe qui et lui...lui était assis.

Ses bras retenues par ceux de la femme...son regard instaurant un écart entre nous...            Son regard qui me fis comprendre que c'était lui qui avait réussi sa vie...malgré notre milieu de merde, c'est pas lui qui soufre aujourd'hui, non... c'est bien moi.

Rien.

Personne.

Même Zyran était là, avec une femme, comme si l'inviter au restaurant ne serait pas mieux.

Non il l'a ramené regarder sa première amie, sa première confidente se faire calciner par son père devant des hommes ayant une soif de sang insatiable.Mon géniteur pris place près de moi, un micro au main annonçant ma mort.

- Je vous ai réunies aujourd'hui, car c'est le jour le plus important pour cette jeune fille assise, juste ici.

Charmant non ?

Même quand il est prêt à me brûler à vif, il annonce pas que je suis sa fille, gardant mon identité mystérieuse, car personne ici n'a jamais su qu'Aloïs avait une fille. Seulement des rumeurs et je compris que mystère ou non, je lui faisais honte. Je n'ai pas su le satisfaire même quand mon éducation était secrète.

- Le sceau de la larme, la marquera à vie, sur sa ...

Des putains de tambour étaient entrain d'émettre un roulement, pour la partie qui sera a jamais marqué.

- Sa hanche ! Des sifflements le coupèrent, qu'il réprima avec un geste de la main.

- Malgré le fait qu'elle soit assise devant vous, personne ne connaîtra la raison de son mal être, cette affaire concerne moi et seulement moi.

Un homme lui ramena une tige en fer armée d'un sceau a sa pointe représentant, un logo, mais pas celui de la larme, non je n'avais jamais vu ce dessin la.

Un cœur, détruit par un poignard entouré de roses.        

Pourquoi l'avait il changer ? Pourquoi ne pas avoir dit comme indiqué que ce n'est pas celui de la larme qui trônera sur mon corps ? Pourquoi avoir menti à son public en disant qu'il me marque au sceau de la larme, alors que celui ci est complètement différent ? Je le fixa essayant de chercher une réponse dans son vice, essayant de comprendre pourquoi ne serait ce pas le même cachet que ceux des autres ?

Cendres et sermentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant