ⅩⅤ. Départ vers l'objectif

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- Tu foutais quoi avec lui ?

Je ne lui donnai mon dos comme simple réponse, je n'allais sûrement pas me justifier d'être avec un autre homme alors que lui couchait avec une, et puis c'était pas n'importe quelle fille c'est celle qui m'avait parlé vulgairement.

La blonde aux corps refait.

Je me demande s'ils échangent leur copine comme un jeu. Ou si Tyr vient de se faire tromper et s'en fiche, typique comportement de cet homme à vrai dire. Il répéta sa question cette fois ci plus doucement, d'une manière posée essayant de faire retomber sa jalousie -ou sa possessivité- ?

- Répond moi. Souffle court il posa sa main sur mon épaule. Il me toucha. Je brulai intérieurement.

- On part quand ? Je repoussa sa main d'un coup d'épaule et commença à chercher dans le sac de sport qui contenait mes vêtements. Chercher, quoi ? Absolument rien, j'essaie juste de faire mine d'être occupée, loin de lui pour qu'il cesse de penser que je lui dois quelque chose d'une quelconque manière, il pense être encore en 2014 où je pouvais mourir pour lui sans penser deux fois à ma propre vie.

On me sortait le nom Zyran et j'étais tout à coup attiré par n'importe quelle situation. Un sauveur. C'était ce qu'il était mais dès lors je me demande s'il ne correspond pas plutôt à un fossoyeur.

- Sérieusement ? Ses mots étaient sec. Aucun sarcasme ou allusion à mon comportement, il souffla bruyamment jetant un regard en arrière, je le vis sortir son porte feuille, il fit tomber une feuille, quelques billets, murmura une chose et sortit de la pièce en faisant claquer la porte.

Son comportement me laissa de marbre. C'est mieux ainsi. Voilà prétendons qu'on est personne pour l'autre, oublions les souvenirs, les maux, concentrons nous sur notre vie.

La tienne empli du pouvoir inconnus que tu rêve d'avoir. Et la mienne obstruer de vengeance et de colère.

C'est ça Zyran, continuons comme ça, sans les artifices de notre enfance volée par un étranger, sans tes sourires synonyme de courage alors qu'il nous battait.

Une feuille d'embarquement et une liasse de billet jaunes européens. Mais le billet d'avion n'était pas similaire à ceux originaux, celui ci était intitulé comme "Private jet". Sans autres hésitations je pris mon sac de sport, entrais dans la salle de bain et terrassa toute l'étagère qui contenait des antiseptiques et des pansements.

Shpriti était sur le lavabo, et je ne sais de quelle façon il y était monter mais en le voyant me regarder de ses yeux verts comme s'il me demandait de le prendre avec moi. Au moins lui ne parlera pas pensai je et le pris sous mon bras droit descendant les escaliers et habillé tel une personne sortit d'asile j'atteignais le salon. J'aperçus une veste noire de motard marquée par une écriture grecque au dos « Memento Mori » je me vêtis de cette veste beaucoup trop grande emplie d'une odeur masculine réconfortante.

Je sortis de la maison, et vis le chauffeur de l'autre soir, je lui indiqua que Zyran l'appelait à l'intérieur, essayant de le distraire pour que je prenne une voiture ou plutôt pour qu'il ne soit pas témoin du vol d'un véhicule.

- Vous êtes sûre, mademoiselle ? Questionna a-t-il inquiet de quitter son poste.

- Bien sûr ! Allez-y vite il va s'énerver je le poussa légèrement tandis qu'il suggérait que c'était une mauvaise idée. Enfin hors de vue je regardai autour de moi, choisissant quel voiture m'irait le plus, m'approchant d'une moto que je n'avais jamais vu, Shpriti miaula devant celle ci.

Je prend ça pour un oui de mon acolyte et monta dessus. Nul besoin d'avoir la clé, avec une maison si sécurisée, Sabattini ne verrouillait même pas ses voitures.
Démarrant en trombe, la vitesse ne faisait qu'accroître sur cette moto noire qui s'alliait à la veste que je portais. Les passants se retournèrent à chaque grondement de moteur, ébahi par une chose que je ne saurais citer.

Cendres et sermentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant