Lorsque Katerina Longdubat, Athéna Nott et Aurora Diggory sont transférées de Beauxbâtons à Poudlard, elles se retrouvent plongées au cœur des intrigues et des rivalités de la célèbre école de sorcellerie. Katerina, cousine de Neville et sang-mêlée...
Athéna Nott se tenait près de la fenêtre de la tour de Serpentard, regardant les étoiles scintiller dans le ciel nocturne. Ses pensées étaient en désordre, mêlant les préoccupations pour les complots qui se tramaient à Poudlard et les émotions naissantes qu'elle éprouvait pour Matheo Riddle. Ces derniers temps, ils avaient passé de plus en plus de temps ensemble, partageant des secrets, des craintes, et des moments d'une intensité rare. Elle savait qu'elle ressentait quelque chose de plus profond pour lui, mais elle n'avait pas encore osé mettre des mots sur ce qu'elle ressentait.
Ce soir-là, elle avait décidé de se rendre à la Salle sur Demande, un lieu qui offrait toujours ce dont elle avait le plus besoin. Et ce soir, ce qu'elle désirait par-dessus tout, c'était un endroit où elle pourrait parler à Matheo en toute intimité, sans craindre d'être interrompue.
Lorsqu'elle arriva devant l'entrée de la salle, elle se concentra sur ce qu'elle souhaitait : un endroit sûr, calme, où elle pourrait discuter avec Matheo. La porte apparut comme par magie, et elle entra, trouvant une pièce chaleureuse, avec une cheminée crépitante, des fauteuils confortables, et des fenêtres donnant sur un paysage nocturne magnifique.
Matheo était déjà là, assis près de la cheminée, son visage illuminé par les flammes dansantes. Il se leva lorsqu'il la vit entrer, un sourire doux, bien que réservé, aux lèvres.
« Athéna, » dit-il doucement en s'approchant d'elle. « Je suis content que tu sois venue. »
Elle lui rendit son sourire, sentant son cœur s'emballer à la vue de son visage si familier et pourtant si mystérieux. « Moi aussi, Matheo. Je pense qu'on avait besoin de cet endroit, loin de tout. »
Ils s'assirent côte à côte sur l'un des fauteuils, le silence les enveloppant comme un cocon protecteur. Matheo la regarda intensément, ses yeux sombres brillant d'une émotion qu'elle n'avait pas souvent vue chez lui.
« Tu sais, Athéna, » commença-t-il après un moment de silence, « il y a tellement de choses que je voudrais te dire, mais les mots ne semblent jamais suffisants. »
Elle sentit son cœur se serrer. « Je sais ce que tu veux dire. Il y a tellement de choses que j'aimerais comprendre, mais parfois, tout semble trop compliqué. »
Matheo hocha la tête, ses yeux ne quittant pas les siens. « C'est vrai. Mais il y a une chose que je sais avec certitude : tu es devenue quelqu'un de très important pour moi, Athéna. Tu es celle à qui je peux me confier, celle qui me comprend mieux que quiconque. »
Elle sentit une vague de chaleur l'envahir à ses mots, une chaleur qui se répandit dans tout son être. « Matheo, tu es important pour moi aussi. Tu comptes plus que tu ne peux l'imaginer. »
Il sourit, un sourire fragile mais sincère. « Je ne veux pas te perdre, Athéna. Peu importe ce qui se passe, je veux que tu saches que je suis là pour toi. »
Elle hocha la tête, ses yeux brillant d'émotion. « Moi non plus, je ne veux pas te perdre, Matheo. Nous traversons des moments difficiles, mais tant que nous sommes ensemble, je sais que nous pouvons tout affronter. »
Matheo la regarda intensément, comme s'il cherchait une réponse dans ses yeux. Puis, doucement, il se pencha vers elle, ses mouvements lents et mesurés, lui laissant tout le temps de reculer si elle le souhaitait. Mais Athéna ne bougea pas. Au contraire, elle sentit son cœur s'accélérer, ses lèvres picotant à l'idée de ce qui allait se passer.
Leurs visages étaient maintenant si proches qu'elle pouvait sentir son souffle chaud sur sa peau. Le monde autour d'eux sembla disparaître, ne laissant qu'eux, ce moment, et l'émotion qui les unissait.
Puis, avec une douceur infinie, Matheo posa ses lèvres sur les siennes. Le contact fut léger au début, presque hésitant, comme s'il avait peur de briser quelque chose de précieux. Mais bientôt, le baiser s'intensifia, devenant plus profond, plus pressant, comme s'ils cherchaient à exprimer tout ce qu'ils ne pouvaient dire avec des mots.
Athéna se laissa emporter par la vague de sensations qui l'envahissait. Ses mains se posèrent sur la nuque de Matheo, le tirant un peu plus près, tandis que son cœur battait à un rythme effréné. C'était un moment qu'elle n'avait jamais imaginé, mais qui, maintenant qu'il se produisait, semblait tellement naturel, tellement juste.
Après ce qui lui sembla être une éternité, mais aussi un instant fugace, ils se séparèrent, à bout de souffle, leurs fronts se touchant encore, leurs yeux fermés comme pour savourer les derniers échos de leur baiser.
« Athéna, » murmura Matheo, sa voix tremblante d'émotion, « je... je ne veux pas que ce moment s'arrête. »
Elle ouvrit les yeux, le regardant avec tendresse. « Moi non plus, Matheo. Mais peu importe ce qui se passe, je veux que tu saches que je suis là, avec toi. Toujours. »
Ils restèrent ainsi, silencieux, le cœur battant à l'unisson, savourant cette nouvelle étape dans leur relation. C'était un moment de pure connexion, de vulnérabilité partagée, un moment qui scellait ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.
Finalement, Matheo se recula légèrement, son regard toujours plongé dans celui d'Athéna. « Nous devrons affronter beaucoup de choses, Athéna. Mais tant que tu es à mes côtés, je sais que je pourrai tout surmonter. »
Elle hocha la tête, un sourire doux sur les lèvres. « Et moi, je sais que tant que nous sommes ensemble, nous sommes plus forts. »
Ils passèrent encore un moment à discuter, à se redécouvrir sous ce nouveau jour. Leurs mots étaient empreints de douceur, de promesses tacites, et de cette nouvelle complicité qu'ils venaient de partager.
Lorsqu'ils quittèrent finalement la Salle sur Demande, main dans la main, Athéna se sentit plus légère, plus en paix. Peu importe les épreuves qui les attendaient, elle savait maintenant que leur lien était plus fort que jamais. Et cette pensée la remplissait d'un espoir nouveau, un espoir qui éclairerait même les jours les plus sombres.
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