Yousra - « Mes malheurs...Et lui »

Chapitre 13

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Villa 3
10h30

trente minutes plus tard, j'avais fais au moins vingt pancakes.

On était en train de les manger avec Samira quand une voix qui nous interrompe.

-Tout ça pour moi ?

Je lève les yeux et vois l'imposante silhouette d'Ayoub.

Je suppose qu'il avait pris sa douche car il avait ses cheveux bouclés mouillés, il était torse nus, son torse athlétique et musclé avait des goutes dessus.

Il avait le bandage de hier sur son épaule.

Il était vêtu d'un short blanc qui allait avec sa peau matte.

J'étais braqué sur son visage et son corps ce qui semblait l'amusé puisqu'il avait un sourire en coin alors je baisse les yeux vers mon assiette.

Samira : C'est Yousra qui a fait ! C'est trop bon.

Je souris et lui s'assit sur une chaise à côté de Samira et en face de moi.

Il prend un pancake et rajoute de la patte à tartiner.

Ayoub : C'est vrai que c'est bon.

Dit-il d'un sourire en coin.

Samira débarrasse son assiette et part au salon sans doute pour continuer à regarder la télé.

Me voici seule avec lui, je ne le regarde pas et mange.

Je sentait un regard pesant sur moi, ce qui me gêne fortement.

Je lève la tête et dis :

Moi : Tu pourrais arrêter de me regarder.

Ayoub : Pourquoi ?

Dit-il d'un grand sourire où on pouvait apercevoir ses dents droites et blanches.

Est-il parfait ? Oui.

Yousra, ne te met pas ces conneries en tête.

Moi : Ça me gêne fortement.

Il rigole et dit d'un ton amusé :

Ayoub : Il s'est passé quoi hier ?

Rien, tu es juste venu complètement bourré, blessé de l'épaule et tu t'es mis à dire n'importe quoi mais il ne s'est rien passé ne t'inquiète pas.

Moi : Tu avais bu, tu es rentré blessé avec Younes et je t'ai soigné.

Ayoub : Je n'ai pas dis de bêtises rassure moi ?

Bien sûr que non, Ayoub.

Moi : Non.

Ayoub : Bien, si je t'ai dit quelque chose quand je suis défoncé ne me croit pas.

J'acquiesce d'un hochement de tête et me dirige vers la porte de la cuisine pour en sortir quand il me prend le bras fermement, son regard se jette sur mon bracelet et d'un coup il me lâche.

Je n'ai pas fait attention et je suis partie.

Je prend les escaliers pour aller vers ma chambre et prendre une longue veste vert kaki en cotons.

Et prend mes pantoufles blanches.

Je vais sur mon lit et sens une odeur.

Son odeur.

Son odeur était sur mon lit.

Je vais dormir avec sa putain d'odeur, même si ça sentait bon, je ne voulais pas de son odeur !