La belle Yousra n'a que vingt-ans et a déjà subi les pires coups avec son géniteur, Federico.
Quand celui-ci l'a mari de force, son mari n'est autre que le grand Ayoub El Kassir, un chef de gang puissant. Quand leurs chemins se croisent, leurs vies...
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Domicile 22h42
J'ouvre les yeux et je me retrouve dans ma chambre, je m'étais évanouie.
J'entends une voix s'approcher et la poignée s'ouvrir, de là je vois une femme avec une blouse venir.
Elle : Bonjour Mademoiselle, je suis l'infirmière qui s'occupera de vous.
Moi : D'accord.
Elle : Tout à l'heure vous avez fait une chute suite à un manque d'énergie, mangez vous bien ces derniers temps ?
Moi : Je ne mange rien.
Elle semble choqué puisque elle ouvre grand la bouche.
Elle : Ah bon ?! Mais votre père m'a dit que vous mangiez mais très peu !
Si je suis dans cette état c'est bien sûr à cause de lui mais ça elle l'ignore.
Moi : ...Oui voilà mais je n'ai pas très faim.
Elle : Je vous ramène vite à manger alors !
Et elle est partie prendre de la nourriture je suppose.
Après quelques minutes j'avais une forte douleur à la tête et ça ne se calmait pas, je tenais ma tête.
L'infirmière entre dans la chambre à la main un plateau où il y avait deux pommes et un verre de lait.
Dès qu'elle le vit dans cette état elle pose le plateau et se dirige rapidement vers moi.
Elle : Vous allez bien ?!
Moi : Oui oui je vais bien c'est bon.
Elle : Vous êtes sûr ?
Moi : Oui ça va j'ai juste un peu mal à la tête mais ça va partir.
Elle : Si vous voulez un Doliprane-
Je l'a coupe.
Moi : Non c'est bon.
Dis-je d'un ton sec et agressif.
Elle m'avait soulé avec ses questions, elle m'avais même fait encore plus mal à la tête.
La porte s'ouvrit sur Federico qui me regarda très mal.
L'infirmière : Ah Monsieur je voulais vous parler !
Dit-elle avec un grand sourire où on pouvait apercevoir ces dent.
Federico : t'inquiète après, sors je vais parler avec elle.
L'infirmière lui fait un bisou sur la joue et sort.
Federico me regarda avec dégoût, haine et colère alors que je n'ai encore rien fais.
Il vient vers moi j'ai commencé à trembler de peur et il me prend par le col de mon pull.
Federico : T'as fais exprès hein ?
Il ne parlait pas fort mais on pouvait entendre de la haine dans sa voix.
Moi : Non.
Il me mis une enorme gifle j'avais une grosse trace rouge sur ma joue, je peux vous dire que je l'ai senti celle-là.
Federico : Tu te fous de ma gueule ?
Je ne pleurais pas mais j'étais trop faible pour lui répondre.
Federico : Réponds sale pute !
Moi : Je...Je n'ai...pas fait exprès.
Je n'arrivais pas à articuler ni même à ouvrir la bouche.
Il m'a attrapé par les cheveux et me les a tiré j'ai cru que j'allais devenir chauve, il me faisait tellement mal.
Federico : Tu sais quoi ? Bientôt t'auras un mari qui lui va te baiser de tout les côtés !
Dit-il avec un regard pervers.
Et après ça il me met un coup de point dans mon nez, je sens un liquide coulée dans mon nez, sûrement du sang.
Je vois sa silhouette partir, puis je sens mes paupières lourdes et je m'évanouie encore une fois.
[...]
Domicile 00h12
Je me réveille sur mon lit une deuxième fois mais il n'y avait personne dans la chambre, j'essaye de me lever, je me redresse sauf je sens que je vais tomber donc je me tiens sur le bureau à d'côté.
Quand je repense à Federico et tout les sales coups qui m'a fait..
Ce qui est sûr c'est que jamais je ne le pardonnerai ce type là était devenu mon pire cauchemar.
Sérieusement avait-il un cœur ?
Il me frappait tout les jours et il rigolait de ma souffrance.
Ça me dégoûte de partager le même sang que lui, je me dégoûte.
Je vis que l'infirmière avais laissé le plateau de nourriture donc j'attrape la pomme et bois le verre de lait entièrement, puis je me rallonge sur le lit à regarder le plafond.
J'avais faim et c'est pas comme si l'autre me nourrissait.
Quand j'ai repensé à ce qu'il a dit :
« Bientôt t'auras un mari qui va te baiser de tout les côtés »
Je ne comprenais rien il va me marier de force ? Ou peut-être me vendre ?
Bref j'en ai eu marre de réfléchir et je touche mon nez qui était gonflé il y a avait un pansement dessus que j'arrache direct c'est pas un petit pansement qui guérira mon nez.
J'entendis juste à côté Federico et l'infirmière faire leur partie, et dès que j'entendis ça j'eus un frisson de dégoût et cours au toilette avec difficulté.
Je me tenais à la cuvette, partie pour me laver ma bouche et je retourne dans ma chambre.
Mais pour atteindre ma chambre il fallait passer à côté de la chambre de Federico.
Je me jette sur le lit, prend un mouchoir et coupe des morceaux que je mets dans mes oreilles pour faire des bouchons d'oreilles car dormir en entendant leur rapport toute la nuit, non merci !
Je voulais dormir car il n'y avait que ça à faire et j'étais quand même un peu fatigué.
Mes yeux se ferment et je rejoins très vite les bras de Morphée.
