Les premiers rayons du soleil me caressent le visage alors que je réveille doucement, dans les bras d'Eden.
Lorsque j'ouvre les yeux, je ne comprends pas tout de suite où je suis. Je mets alors à regarder tout autour de moi en paniquant.
- Eh, tout va bien, me rassure Eden.
Je me rappelle alors que nous sommes toujours coincés dans cette vieille cabane sombre qui sent le renfermé.
- Oh non non non ! Ils doivent nous chercher partout depuis hier soir ! je m'écris.
- Calme toi, on va trouver une solution.
L'entendre me dire que tout ira bien m'apaise. Je relâche donc mes muscles crispés et me redresse afin de m'assoir, toujours près d'Eden qui a son bras autour de moi.
Je mets donc à réfléchir, mais une chose bloque mon esprit. Je dois profiter que nous soyons encore bloqués tous les deux car une question me trotte dans la tête et je sais qu'il faut que je la lui pose pour éviter de cogiter toute la journée.
- Eden ? je demande alors doucement.
- Oui, me dit ce dernier.
- Je dois te poser une question, j'explique avant de marquer une légère pose. Est-ce que, une fois que l'on sera sorti d'ici, tu feras comme s'il ne s'était rien passé ?
Il tourne la tête vers moi avant de répondre.
- Cette fois, ne compte pas t'en tirer de cette façon l'étrangère. Tu ne pourras pas de débarrasser de moi tout de suite, déclare-t-il en s'étirant, tout sourire.
Je lui donne un petit coup sans force dans l'avant-bras en rigolant.
J'avoue que j'aime l'idée de ne pas pouvoir me débarrasser de lui, mais ça je ne lui dirais pas, enfin pour le moment en tous cas.
Eden reprend ensuite son sérieux et m'explique que l'on va tout de même devoir être discrets en attendant de trouver une solution au problème « Nino-Mareva ». J'en suis pleinement consciente, cette condition, j'y ai pensé toute la nuit. C'est le seul moyen d'être sains et saufs et de ne pas s'attirer plus d'ennuis que nous en avons déjà à cause des voleurs de trésor. On ne sait pas jusqu'où ils sont prêts à aller eux aussi.
☼ ☼ ☼
Cela fait environ 12h que nous sommes coincés.
Eden fait les cent pas pendant que je m'agite pour tenter de trouver une issue.Je commence sérieusement à paniquer, j'ai du mal à respirer. Je me mets alors à frapper de toutes mes forces sur la porte en hurlant à l'aide. Eden arrive en courant derrière moi.
- Ça ne sert à rien Lucie, il n'y a personne ici, dit-il en prenant mes mains dans les siennes.
Je souffle en baissant la tête, me résignant à cette idée.
Soudain, je crois entendre des voix au loin. Je colle alors mon oreille contre le bois.
- Eden ! Il y a bien des gens sur la plage ! je m'exclame.
Ce dernier fronce les sourcils perplexe. Puis, il m'imite et pose lui aussi sa tête contre la porte. Son visage s'illumine.
- Bon sang ! Tu as raison !
- À L'AIDE ! ON EST LÀ !! on s'écrie on cœur en frappant sur la porte.
Alors que l'on pensait que tout espoir était perdu, on entend des pas se rapprocher.
Soudain, je panique. Et si c'était les hommes qui sont à nos trousses ? Je recule brusquement et regarde Eden avec stupeur. Il comprend immédiatement la raison de ma peur.
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15 706 km plus loin
Teen FictionLucie, une jeune fille de 17 ans, déménage à l'autre bout du monde avec sa famille durant l'été : à Tahiti. Sa vie à Paris n'a rien à voir avec celle qu'elle va avoir 15 706 km plus loin. Entre amitié, amour et chasse au trésor, sans oublier l'île...